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tures, et c'est ce que nous voulons eviler. Nous ne pouvons etudiei-
l'art de la eharpenterie du moyen fige d'une facon certaine et utile qu'au
moment ou l'architecture quitte les traditions romanes et adopte un
nouveau mode de construction originale, partant d'un principe oppose
a la construction antique.
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Il nous faut distinguer les charpentes de combles (puisque c'est de
celles-ci que nous nous occupons d'abord) en charpentes destinees a
couvrir des voütes et en charpentes apparentes. Les premieres n'ont
qu'une fonction utile, rfetant pas vues de linterieurdes editices; elles
(loivent, par consequeilt, tout sacrifier a la solidite. Les secondes sup-
portent la couverture de plomb, (l'ardoise ou de tuile, et deviennent
un moyen de (lecorzition intericure.
Lorsque, pendant la periode romane, on prit le parti de fermer les
nefs ou les salles des grands editices par des voütes, le berceau fut la
premiere forme choisie (voy. AncinTucTUnia mcmcilctrsn). La couverture
(ätait immediatement posec alors sur l'extrados de la voüte; c'etait en
effet le moyen le plus naturel. Mais, dans le nord de la France, on re-
connut bientot que ces couvertures posees a cru sur la voüte ne pou-
vaient les proteger d'une maniere efficace; les reparations (ilaient dit"-
ficiles, (zar les eaux pluviales, s'introduisant sous un joint de dalle ou
sous une tuile, allaient degrader les votltes loin du point par lequel l'in-
filtration avait lieu. On songea donc a protegei- les vontes par des char-
pentes destinees a isoler la couverture cl a permettre? ainsi de reparer
promptennäntet. facilement, la moindre (lcgrarlation. Mais le systeme des
Youtes en berceau obligeait les (,',0l1Sll'll0tPlll'S, ou (lelever les murs gout-
terots jusqu'au-dessus du niveau de la clefde ces voütes pour pouvoir
passer les entraits de la charpente, ou de se passer cfentraits, s'ils lais-
saient la crete des murs goulterols a un niveau inferieur a ces clefs
(le voüte.