CIIATEAI"
'l'rop riche porto i ot fcrmülä
Qui sist sor la roche Ofllflllllü.
De cele part fut la CllflllClP,
Li fosscz ct li POllÜIS (les palissades, littäralemeut les hülons)
El. si fut li punz lÜVÜlZZ
Si estoit assiz li clmslinx
Quo parricrc ne mangoniax
"No li grcvast de nulle part;
Por lllll angiug, ne por nul art
NcY poist-on adnmaigicr,
Tant k'il dusscnt 51 maingicr
Cil ki dcl chzistel fussent garde,
Nüiussent de tot le monde garde
Moult fut cslrnite li antrcic,
Qifansi fut faite et compasscic,
Par (levant la haute montaignc;
I covicnt cfuns solx 110m i veigne,
J'ai (lui ni vnuroicnt ansmnble".
D'autre part (levers Fuigur: samble,
Por cuu k'il siet en si haut mont,
Qu'il dole cl1f2oii' en .i. nlont
De tant com 0m trait d'un qunrrel
Nhproclioih nuns lions lo chastcl.
Il i ut portes collväisccs (herses),
Baillcs (enceintes extlärienres), fossez ct murs ct liccsi,
Trcstot fut an roche antaillct
Moult i ot ferut et talillivt
Aingoiz ke li cliastcls fust fais;
Onkes tels ne fut contrcfaiz
Trop par fut fors ct bien assizs.
' La däfense de la porte est toujours eonsidäree comme devant etrc tres-forte,
2 Les ponts-levis etaient assez rares au XIIIÜ siecle; du moins ils ne tenaient pas
encore aux ouvrages mämes des portes, mais ils etaient poses en avant, fi Yentree 011
au milieu des ponts, et se composaient d'un grand chässis mobile 110513 S11? dellK PÜCS
ou deux poteaux, roulant. sur un axe et relevant un tablier au moyen flo ÜGIIX 011351195
de suspension (voy Ancumzcrum: MILITAIRE, PONT).
3 Une chausser: conduisait il Fentree, qui etait fort etroite. Deux hommes n'y pouvaient
passer de front.
4 On faisait une distinction entre les baillcs et les lices : les premieres etaient,
comme nous l'avons vu au chäteail rFArques, une encloserie exterieure, une basse-
cour, comme encore au chätenu de Coucy; les lices etaient les espaces laisses entre
(leux enceintes 51 peu pros paralleles, entre les murs du chäteau et les palissades exte-
meures.
5 Lorsque l'assiette d'un ehäteau avait me choisie sur le sommet d'un escarpcment,
on taillait souvent le rocher qui (levait lui servir rle base de manibre 51 rendre les
escarpements plus formidables; souvent 111Ü111e on ereusait les fosses 5. mümB 10
rocher, comme au chätcau Gaillard, 51 la Iloche-Guyon, et l'on räscrvait, b. Pextärieur,
"m? (Ifsfcnsc Prise aux clepens du roc, Ces travaux sont ordinaires autour des chütcuuK
assis sur le tuf, la craie ou des calcaires tendres.