S7 [ BALUSTRADE ]
A Feglise Saint-Urbain de la morne ville, presque contemporaine de ces
restaurations de la cathedrale, mais ou la question d'economie avait etc
moins imperietise, nous avons vu, au contraire, comme l'architecte avait
profite de la (Iualite et de la dimension des pierres de 'I'onnerrc pour
faire des balustrades minces et compose-es de grands morceaux.
Il n'est pas rare de trouver dans les edificcs du commencement du
XIVe siecle des balustrades pleines, decorees d'un simulacre dlajour. C'est
Surtout dans les pays oil la pierre, trop tenace ou trop grossiere, ne se
Prätait pas aux degagenlents delicats des redents et no conservait pas ses
affftes, que ces sortes de balustrades ont etc adoptccs. Dans la haute
BOLIPgOgne, par exemple, ou lc calcaire est diune qualite ferme et difficile
äävider, on ne fit des balustrades a jour que fort tard, et lorsque le
Style (Farchitecture adopte en France envahissaitjes provinces voisines,
Ültiläf-ä-dire vers le commencement de XIVe siccle; et morne alors les
tailleurs de pierre se contenterent-ils souvent de balustrades pleines, de
dalles posees de champ, decorees de compartiments se detachant sur
un fond. C'est ainsi qu'est taillee la balustrade qui surmonte les deux
Chapelles du transsept de lleglistersaint-Benigne de Dijon (fig. 18 bis). Le