[ BALUSTRADE ] 80
Longtemps les balustrades furentevidemment un des details de l'archi-
tecture ogivale sur lesquels on apporta une attention particulioro ; mais il
faut convenir qu'il la fin du XIIIe siecle dejä, si elles presentent des combi-
naisons ingenieuses, belles souvent, on ne les trouve plus liecs aussi
intimement ä Fachitecture; elles sont parfois comme une (euvre 51 part
ne participant plus ä l'effet de l'ensemble, et le choix de leurs dessins, de
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leurs compartiments, ne parait pas toujours avoir ete fait pour la place
qutelles occupent. La balustrade superieure du choeur de la cathedralc de
Beauvais en est un exemple (fig. des quatrefeuilles poses
en carre et en diagonale est heureuse; mais cette balustrade est beaucoup
trop maigre pour sa place, les ajours en sont trop grands, et de loin elle
ne prete pas assez de fermete au couronnement. Sous cette balustrade, la
corniche, bien que delicate, parait lourde et pauvre en meme temps. Nous
retrouvons cette combinaison de balustrades, amaigrie encore, au -dessus
des chapelles de Yeglise Saint-Ouen de Rouen (fig. 15). Les defauts sont
encore plus choquants ici, bien que cette balustrade en elle-meme, et
comme taille de pierre, soit un chef -d'(euvre (Pexecution; mais, etant
placee sur des cotes de polygones peu etendus, elle ne donne que quatre
ou cinq compartiments; leur dessin ne se comprend pasdu premier coup,
parce quelTeilnepeut saisircetle combinaison alternee, qui seraitheuretiso.
si elle se devcloppztit sur une grande longueur. lfexcessive maigreur de
cette balustrade lui donne ltapparence d'une claire-voie de metal, non