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les lignes principales de l'architecture. Si les ajours obtenus au moyen
de tretles ou de quatrefetiilles juxtaposes convenaient a des balustrades
continues non interrompues par des divisions verticales rapprochees, ces
ajours produisaient un mauvais effet lorsqu'ils se developpaient par petites
travees eoupees par des pinacles ou des points d'appui verticaux ; alors il
fallait en.revenir aux divisions multipliees et dans lesquelles la ligne ver-
ticale etait rappclce, surtout si les balustrades servaient de couronnement
superieur a liarchitecture. D'ailleurs les divisions des ajours de balustrades
par tretles ou quatrefeuilles etaient imperieuses, ne pouvaient se retrecir
ou selargii- a volante : si une travce permettait de tracer cinq quatre-
feuilles, par exemple, une travee plus etroite ou plus large de quelques
ventimetres derangeait cette combinaison, ou obligeait le traceur a laisser
seulement aux extremites de sa traveecle balustrade une portion de trefle
ou de quatrefeuille; ce qui Ifetait pas d'un heureux effet. Les divisions
de balustrades par arcatures verticales permettaient au contraire d'avoir
Un nombre dätjours complets, et il etait facile alors de dissimuler les
dilfereiices de largeur des travees.
Nous ferons comprendre facilement par une figure ce que nous disonsici.
Soit AB (Hg. 9) une travee de balustrade comprenant trois quatrefeilillcs.
9 Üis
Si la travee suivante AC est un peu moins longue, il faudra que l'un des
trois ajours soit en partie engage. Mais si la trawfee ABUig. 911219) estdivisäe
en cinq arcatures, la traväe AC Iaourra n'en contenir que quatre, et l'oeil,
retrouvant des formes completes dans l'une comme dans l'autre, ne sera
pas choque. Les divisions verticales permettent meme des ditferences