[ BALUSTRADE ] 7h
sepzires, mais qui laisse bien voir que cette clecoration est deeoupee dans
un seul morceau de pierre; un appui saillant, menage dans Yepaisseur de la
pierre, sert de larmier et preserve la claire-voie. Aux angles, lu balustrade
de la grande galerie est renforeee par des parties pleines ornees (le gros
crochets saillants et de figures (YZIIIÜHEILIX, qui viennent rompre la mono-
tonie de la ligne horizontale de llappui (voy. ANIMAUX). La balustrade exte-
rieure du triforium de la merne eglise, plus legere parce qu'elle couronne
un ouvrage de moindre importance, est encore munie de Fempattement
inferieur necessaire 21 la solidite. Cet empattement, pour eviler les deran-
gements, estpose en feuillure dans l'assise du larmierUig. 8). Il ne faudrait
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pas cependanticonsiderer les principes que nousposons ici comme abso-
lus: si les architectes du XIIIE sieele etaient soumis auxregles delalogique,
ils n'etaient pas ce que nous appelons aujourd'hui des rationalistes ;j_le senti-
ment cle la forme, l'a-propos avaient sur leur esprit une grande prise, et ils
savaient au besoin faire plier un principe a certaines lois du goüt qui, ne
pouvant etre forniulees, sontdhutantplus imperieusesqu'elless'adressent
a Pinstinct et non au raisonnement. C'est surtout dans les accessoires de
l'architecture commandes par un besoin et necessaires en mcme temps
ä. la deeoration, que le goüt doit intervenir et qu'il intervenait alors. Ainsi,
en cherchant a donnera leurs balustrades prises dans des dalles decou-
pees l'aspect d'un objet taille dans une seule piecc, il fallaitque ces parties
importantes de la decoration ne vinssent pas, par leur forme, contrarier