.67 l BALUSTRADE l
(le pierre "trois ou quatre fois plus fort qu'il n'est besoin, et que, grace a
cet exees de force, chaque pierre ne subit qu'une faible pression. Mais,
lorsqu'on batissait au moyen age, les architectes etaieut portes a mettre en
(Buvre un cube de pierre plutot trop faible que trop fort; il devenait donc
nccessaire de faire poser ces pierres sur toute la surface de leur lit, afin
de proliter de toute leur force de resistance. On posait alors les pierres
21 bain du ami-fier, dest-a-dire qu'apres avoir etendu sur le lit superieur
d'une premiere assise de pierre une epaisse couche de mortier peu delaye,
ou asseyait la seconde assise sur cette couche, en ayant le soin de la bien
appuyer au moyen de masses de büiSjllSqlfilll refus, ce qui, en termes de
macon, veut dire jusquft ce que le mortier, apres avoir deborde sous les
coups de la masse, refuse de se comprimer davantage. 011 obtenait ainsi
des constructions rcsistant a une pression considerable sans craindre de
voir les pierres sfepaufrer, et l'on evitait des tassements qui, dans des
editiccs tres-elexfes sur des points d'appui legers, eussent eu des conse-
quences desastreuses. (Voy. CONSTRUCTION.)
BALCON, s. m.
Voy. BRETECHE.
BALUSTRADE, s. f. (Chancel, gariol). Le nom de balustrade est seul
Ümplüye aujourd'hui pour designer les garde-corps a hauteur düippui, le
IJIQS souventajour. qui couronnant les cheneauxä la chute des combles,
C1111 sont (lisposes le long de galeries ou de terrasses elevees, pour garantir
des chutes. On ne trouve pas de balustrades cxterieures surmontant les
C0Pmches des edilices avant la periode ogivale, par la raison que jusqifa
cette 6p0que les combles ne versaient pas leurs eaux dans des cheneaux,
mais les laissaient egoutter directement sur le sol. Sans affirmer qu'il n'y
ait eu des balustrades sur les monuments romans, ne connaissant aucun
OXGmpIe a citer, nous nous abstiendrons. Mais il convient de diviser
les balustrades: en balustrades inlärieures, qui sont destinees a garnir le
(levant des galeries, des tribunes, et en balustrades ezctärieteres, disposees
SUP les cheneaux des combles ou a Fextremite des terrasses dallecs des
edilices.
Ce n'est guere que de 12:20 a 1230 que l'on etablit a Vexterieur des
äPands ediüces une circulation facile, a tous les (Stages, au moyen de
ägenefflllx ou de galeries, et que l'on sentit, par consequent, la necessitc
les au danger que presentaient ces COHPSIIGFCS, etroites souvent, en
deszseüllilsläsantäle baluäjtiades; mais avaiitacette epoque, dans les intcrieurs
raccäs ääsfäu qäran salles, on etablissait des galeries, des tribunes, dont
Il est celfiti _pu ) ic, et qu il fallait par consequent munir de gardercorps.
romane f qind que ces garde-corps furent souvent, pendant lcpoque
(fa ui, ai sd e bois ,N lorsqu ils etaient de pierre, c etaient plutot des murs
Väzpelia lps balustrades. La tribune du porche de 1 eglise abbatiale de
est muäpmfl e dont la construction peut etrc comprise entre 1130 etl 1322
ie d un inur d appui que nous pouvons a la rigueur classer parmi