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CHAPITEAU
accrocher la lumiere et faire prevaloir ainsi, au milieu du groupe de
feuillages, certaines masses fortement aecentuees. C'est, en eilfetadans
les gros chapiteaux qu'on voit se developpcr d'abord ces extremites de
feuilles qui peu ä peu prennent une grande importance, jusqufä Üällfef
ces volumineux bourgeons, ces laaquets de folioles que l'on designe au-
jourd'hui sous le nom de n-roclzets.
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Les puissants tailloirs carres des chapiteaux romans, encore conserves
dans l'architecture du xu" siecle, supportant des sommiers d'arcs dont le
lit etait lui-meme inscrit dans des angles droits, obligeaient les sculp-
teurs a donner aux angles du chapiteau une grande resistance pour ne
pas etre brises sous la charge. Ces retroussis de feuilles, non point evides
comme les volutes du chapiteau corinthien antique qui n'ont rien ä.
porter, mais pleins, formaient comme une console, un encorbellement
necessaire a la solidite. C'est pourquoi nous voyons ces retroussis adoptes
d'abord dans les gros chapiteaux portant les arcs principaux, tandis qu'i1S
ne paraissent pas necessaires dans les chapiteaux plus greles qui n'ont
que des arcs ogives ä soutenir. A plus forte raison donnait-on aux angles