[ CHAPITEAU ] 1198
effacä, mais persistant encore, du chapiteau corinthien, des dätails qui,
quoique fort ätranges, sont empreints du style des premiäres annäes du
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xnf siecle : c'est ce chapiteau dont les retroussis des feuilles viennent
couvrir des tetes humaines (fig.
La Bourgogne nous fournit quelques autres exemples de chapiteaux
de cette epoque dccorcs de tätes en guise de crochets; nous en avons vu
un dans la petite eglise de Sainte-Sabine (CÜLe-LYOr), entre Saint-Thibaut
et Arnay-le-Duc. La Normandie et le Maine en possedent aussi en assez
grand nombre, mais d'une date plus reculee.
Aucune epoque de notre architecture nc montre une aussi grande
(luantite de chapiteaux varies de forme et de details que lc xne siecle. A
aucune epoque aussi la sculpture de ce membre important de la colonne
ne fut executee avec plus d'amour. Nous ne pouvons que donner quel-
ques types bien caracterisäs et en petit nombre, en essayant de les classer
methodiquement.
Puisque nous en sommes a Pinterpretation plus ou moins exacte des
formes antiques, nous ne saurions passer sous silence ces chapiteaux des
bords de la Haute-Garonne qui ont une physionomie moins tranchee, et
qui, en conservant a peu pres les masses du chapiteau corinthien, sub-
divisent les grandes feuilles en gracieux fleurons scnroulant les uns pres
des autres comme une sorte de damasquinzlgc. Ueglise Saint-Sernin de