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de ces colonnettes, qui sont egalement degagees dans un seul morceau .
de pierre (voy. BASE, fig. 19). Ainsi, d'une part, nous voyons la forme
primitive de la colonne ou des pilastres antiques faire conserver, a
Langres, la forme et la composition du chapiteau corinthien; et, de
l'autre, l'adoption dlune disposition toute romane, de colonnettes, faire
adopter le chapiteau roman, dans lequel les traditions antiques ne sont
plus apparentes.
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C'est, nous le repetons, pendant la seconde moitie du X118 siecle, que
ces influences diverses agissent ä Langres. Mais il fallait que cette tradi-
tion de la forme antique füt bien forte dans cette contree, puisque, pen-
dant les dernieres annees du XII" silecle ou les premieres du XIIIÜ, lorsque
l'on construit la nef de la cathedrale, en conservant le pilastre antique
cantonnant les piles, on voit encore, dans la composition des chapiteaux
de ces pilastres, la disposition corinthienne conserves avec certains de-
tails et ornements qui appartiennent a la sculpture la plus belle ct la plus
caracterisee de 1a premiere periode ogivale.
Ainsi nous trouvons (fig. 16) dans un nieme chapiteau, comme masse,
les divisions des feuilles sur la corbeille du pilastre corinthien, les restes
des volutes avec leurs caulicoles et bagues, puis les retroussis, et un beau
crochet appartenant franchement ä la sculpture des premieres annees
du X111" siecle,
Un autre chapiteau de la meme nef presente, avec un souvenir plus
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