CHAPITEAU
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ciätails ä peine visibles 21 la distance oü ils sont placäs. Il est tel chapiteau
du X112 siäcle, des provinces favorisoes par 1a nature des niatäriaux, qui
peut passer pour une oeuvre destinäe ä ätre vue de pros comme le serait
un meuble. Les exemples abondent; nous en choisirons un entre tous, tirä
des ruines de lfäglise de Däols (Bourg-Dieu), pros de Chälteauroux (lig. 1 fl).
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Ce chapiteau est, comparativement a ceux de la Bourgogne de la meme
cpoque, bas; son tailloir est fin, peu saillant, les ornements executüs
avec une delicatesse remarquable; il presente ces singuliers enchevetre-
ments d'animaux que l'on rencontre si souventdans les provinces voisines
de la Loire et jusque dans l'Angoumois. Ce n'est plus la cet art imposant
de la Bourgogne, ce galbe hardi des chapiteaux du porche de Vezelay,
contemporain de Feglise de Deols. La sculpture n'est pas decoupee sur
le fond, mais tres-moclelee; les traditions antiques ne paraissent pas
avoir domine l'artiste, qui semble plutot inspire par ces dessins d'etoffes,
ces ivoires, ces bijoux venus d'Orient et si fort prises au X118 siecle.
(Voy. SCULPTURE.) '
Mais c'est surtout dans les contrees meridionales comprises entre la
Garenne, la Loire et la mer, que, des le commencement du X116 siecle, les
chapiteaux se couvrent d'animaux traites avec une rare energie, modeles