l CHAPELLE ] 11711
pentes formant pavillons pyramidaux isoles, revetues de plomb. Entre
ces pavillons et Fappentis recouvrant le bas cote, est un beau cheneau de
pierre pose sur les arcs-doubleaux d'entree des chapelles, et rejetant les
eaux a travers les gros contre-forts separatifs, par des canaux dans lesquels
un homme peut entrer debout, et des gargouilles. Ce canal principal est
coupe en croix par un autre canal dlegale hauteur, recevant les eaux des
cheneaux poses sur 1a corniche du couronnement des chapelles.
Quoique les chapelles absidales de la cathedrale de Reims soient fort
bien composees, on y retrouve encore la trace des traditions romanes,
notamment dans le soubassement circulaire, dans les piles saillantes
ä Yinterieur, dans ce bandeau horizontal qui, couronnant Yarcaturc,
coupe les colonnettes, et dans la construction, qui est quelque peu
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lourde. Si nous voulons voir des chapelles absidales de Fepoque ogi-
vale arrivees a leur complet developpement, il faut nous transporter
dans la cathedrale d'Amiens; celles-ci sont d'autant plus interessantes
il etudier, qu'elles ont servi de type a toutes les constructions elevees
depuis lors, entre autres pour les chapelles des cathedrales de Beauvais,
de Gologne, de Nevers, de Seez, et, plus tard, de Glermont, de Limoges,
de Narbonne, de Peglise Saint-Ouen de Rouen, etc. Les chapelles absi-
dales de la cathedrale d'Amiens sont hautes, largement ouvertes et eclai-
rees ; leur construction ne comporte exactement que le volume de mate-
riaux necessaires 51 leur stabilite; elles sont aussi simplement concues
qdelegantes d'aspect.
Nous donnons (lig. 38) le plan d'une de ces chapelles pris au niveau des