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CHAPELLE
arrivait ä couvrir ces chapelles par des procedes qui n'ont rien de franc et
accusent une certaine indecision. Cela est visible dans le choeur de Peglise
Saint-Martin des Champs de Paris, dans le choeur de Feglise de Vezelay,
oü les couvertures des chapelles circulaires, au lieu d'etre coniques, for-
ment une surface gauche qu'il ifetait possible d'obtenir que par un
massif pose sur les voütes. Dans les eglises de FAuVergne, du Poitou et de
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FAquilaine, les chapelles absidales etant plus basses que le collateral, les
couvertures venaient naturellement buter contre le mur de ce collateral,
sous sa corniche; mais, dans l'Est et le Nord, on voulut de bonne heure
donner aux chapelles absidales la hauteur du collateral, et les construc-
teurs, apres avoir arase les corniches, ne savaient plus trop comment
couvrir ces surfaces inegales, et reculaient devant les difficultes que pre-
sentent des penetrations de combles de charpente.
Dans Plle-de-France et les provinces voisines, les eglises de quelque
importance possedaient toutes, Illl-(IBSSUS des bas cotes, une galerie aussi
large que lui, formant au premier etage un second collateral. Cette dispo-
sition permettait d'evitei' les difiicultes que nous venons de signaler, puis-
que le mur de preeinction (le la galerie du premier etage presentait une
surface verticale assez haute pour permettre d'appuyer une couverture
contre elle. Ce que nous disons ici est parfaitement explique par la vue
exterieure des chapelles absidales de la cathedrale de Senlis (fig. 30).
Mais aussi ces chapelles n'avaient-elles qu'une faible profondeur, et
n'etaient-elles pas, a cause de leur exiguite, d'un usage commode.
Avant de passer outre, nous devons revenir sur ce que nous venons de
dire des chapelles absidales des eglises du Poitou et de FAquitaine. Dans
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