17 [ AUTEL ]
France, clüxutels complets d'une certaine inlportunee anterieurs au
X110 sieele. On en trouve figures dans (les manuscrits ou (les bas-reliefs
avant cette epoque; mais ils sont tues-simples, larcsque toujours sans
retable, composes seulement d'une table supportee par des colonnes et
Pmfouverte de nappes tombant des deux cotes jusqu'au sol. LSLISZIQC
(les retables est cependant fort illltjlttll, temoin le retable d'or (lonne par
l'empercurHe111'i ll 51 la cathedrale de Belle, en 10H), et conserve aujour-
A
l
ä
Q
imm" g "j;
_:äjf?
32:
M:
lÜ vd
11-111 V"
11kb,,
Pzfmnngf
Whui au inusee de Cluny (voy. RETABLE); le grand retable d'or emaille
Ol enrichi de pierreries llepose sur lc maitre autel (le Veglise Sniut-ltlare
de Venise, connu sous 1e nom de la Pala d'arc, et dont une partie date
(le la fin du x8 siizele; celui conserve autrefois dans le tresor de Saint-
Denis. Uautel etanl consacre, des les premiers siecles aucune image
116 devait- y C-lre deposäe en präsence de Ycucliaristie; mais le retable ne
Vätant point, on pouvait le recouvrir de representations de personnages
saints, (le scenes de l'Ancien etdu Nouveau Üfestzunent. Sauf dans cer-
taines oathedrales, il dater (lu N11" sieclo, les autels sont donc surmontes
Wici un exemple qui ne peut elre raisonnablement conteste. Bernon l", abbd du
Cluny, rapporte (apud S. Odon, zihb. Cluniac., lib. II) a quhussitot qu'on cul. mis, pour
H (juelques jours seulement, les reliques de sainte Gauburge sur l'autel d'une äglisc de
(l son nom, et voisine de Cluni, les miracles qui s'y faisoient cesseront; et que celte sainte,
(r etant apparue ä l'un des malades qui imploroit son assistance, lui dit que la raison pour
(f laquelle 111m rÜgmm-oit pas la saute etoit parce qu'on avoit mis ses reliques sur l'autel
(i du Seigneur, qui ne doit servir qu'a la celebralion des myslbres divins. Cc qui donna
(f Occasion de les en (iter et de les rapporter dans le lieu ou elles äloicnt auparavant.
(i lit au meme instant les miracles continuizreilt (le s'y f-uirc. n Guillaume Durand, dans
son Iiuiiongl offices (cliap. lII, p. xxv), qui date du Xllle siecle, admet les chasses
des saints sur les autels. ll dit: a Et les chasses (caps-w) posdes sur l'autel, qui est le
(t Christ, ce sont les apdtrcs et les martyrs... n
Il. 3