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on ne cherche a imiter que les fleurs ou feuilles epanouies (voy. FLORE).
On designe aussi par bouton une pomme de fer ou de bronze qui, citant
fixäc aux vantaux des portes, sert a les tirera soi pour les fermer. Pendant
le moyen äge, les vantaux des portes sont plutot garnis d'anneaux que
de boutons; cependant, vers la {in du XVe siecle, l'usage des boutons de
porte n'est pas rare; ils sont generalement composes d'un champignon
de fer forge, sur le disque duquel on a rapporte des plaques de tole
decoupee et formant, par leur superposition, des dessins en relief et fi
plusieurs plans. (Voy. SERRURERIE.)
BRAIE, s. f. (braye). C'est un ouvrage de dcfense eleve en avant d'un
front de fortification, laissant entre le pied des murailles et le fosse une
circulation plus ou moins large, servant de chemin de ronde, et destine
51 empecher Passaillant d'attacher le mineur. Les braies etaient le plus
souvent un ouvrage palissade, renforce de distance en distance d'echau-
guettes propres a proteger des sentinelles. Lorsque l'artillerie afeu fut
employee a l'attaque des places fortes, on eleva autour des courtines, des
boulevards ou bastions, des murs peu eleves, des parapets au niveau de
la cretc de la contrescarpe des fosses, pour y placer des arquebusiers.
Ces defenses, connues sous le nom de fausses braies, avaient l'avantage
de presenter un front de fusiliers en avant et au-dessous des pieces
d'artillerie placees sur les remparts, et de gener les approches; on dut
y renoncer lorsque l'artillerie de sicge eut acquis un grande puissance,
car alors, les parapets des fausses braies detruits, celles-ci formaient une
banquette qui facilitait l'assaut. (Voy. ARCHITECTURE MILITAIRE.)
BRETECHE, s. f. (bretescbe, bretesce, bertesclze, berteiche, breteske). On
designait ainsi, au moyen äge, un ouvrage de bois ä plusieurs etages,
crenele, dont on se servait pour attaquer etdefendre les places fortes.
Quand il s'agit de l'attaque, la breteche differe du beffroi en ce qu'elle
est immobile, tandis que le beffroi est mobile (voy. BEFFHOI). La breteche
se confond souvent avec 1a bastide; la denomination de bretäche parait
etre la plus ancienne. On disait, des le x18 siecle, bretescher pour fortifier,
garnir de creneaux de bois ou de hourds (voy. HOURD).
a La citfi (Rouen) esteit close de mur e de fossü.
u Franceiz et Alemanz, quant il furent armä,
a Ont ä cels de Rocn un grant assalt donä:
a Normanz se desfendirent come vassal provd ;
u As berteiclucs montent et al mur quernelä;
a N'i ont rienz par assalt cil de fors cunqucstä 1..
Ces
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bretäches ätaient souvent_
ouvrages de campagne äleväs ä la
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Le Ronznn rle Rau, 1m part, vers 11059 et suiv.