Volltext: [Arts-Chapiteau] (T. 2)

AUBIER 
proprement dits. Les attributs ne se sont guere introduits dans les arts 
plastiques que lorsque l'art inclinait vers le rtfalisme, au commencement 
du xrve siecle. Cfest alors que lion voit les saints representes tenant en 
main les instruments de leur martyre; les personnages profanes, les objets 
qui indiquent leur rang ou leur etat, leurs goüts ou leurs passions. 
[lest essentiel, dans lfetude des monuments du moyen age, de distin- 
guer les attributs des symboles. Ainsi, par exemple, le demon sous la 
ligure d'un dragon, qui se trouve sculpte sous les pieds de la plupart des 
statues (Yeveques, mordant le bout du baton pastoral, est un symbole et 
non un attribut. L'agneau, le jaelican, le phenix, le lion, sont des figures 
symboliques de la Divinite, mais non des attributs; les clefs entre les 
mains de saint Pierre sont un symbole; tandis que la croixen sautoir 
entre les mains de saint Andre, le calice entre les mains de saint Jean, le 
coutelas entre les mains de saint Barthelemy, Fequerre entre les mains 
de saint Thomas, sont des attributs. 
Sur les monuments de Fantiquite romaine, on trouve frccfuemment 
representes des objets tels que des instruments de sacrifice sur les temples, 
des armes sur les arcs de triomphe, des masques sur les theatres, des chars 
sur les hippodromes; rien dkinalogue dans nos edifices chretiens du 
moyen age (voy. SCULPTURE), soit religieux, civils ou militaires. Ce n'est 
guere qu'a Fepoque de la renaissance, alors que le goüt de ljimitation des 
arts antiques prevalut, que l'on couvrit d'attributs les edifiees sacres ou 
profanes; que l'on sculpta ou peignit des instruments religieux sur les 
parois des eglises, sur les murs des palais, des trophees ou des emblemes 
de fetes, et meme souvent des objets empruntes au paganisme et qui 
nkitaient plus en usage au milieu de la societe de cette epoque. Etrange 
confusion d'idees, en effet, que celle qui faisait reunir sur la frise d'une 
eglise des tetes de victimes a des ciboires ou des calices; sur les trumeaux 
d'un palais, des boucliers romains a des canons. 
AUBIER, s. m. Cfestla partie blanche etspongieuse du bois de ohene qui 
se trouve immediatement sous Pecorce ct qui entoure le cozur. Ifaubier 
n'a ni duree ni solidite; sa presence a llinconvenient d'engendrer les vers 
et de provoquer la carie du bois. Les anciennes charpentes sont toujours 
parfaitement purgees de leur aubier, aussi se sont-elles bien conservees. 
ll existait autrefois, dans les forets des Gaules, une espece de chene, dite 
clzäne blanc, disparue aujourd'hui, qui laossedait cet avantage de donner 
des pieces d'une grande longueur, droites, et d'un diametre a peu pres 
egal du bas en haut; ce chene n'avait que peu (Faubier sous son ecorce, 
et on Yemployait en brins sans le refendre. Nous avons vu beaucoup de 
ces bois dans des charpentes executees pendant les X111", Xive et xve siecles, 
qui, simplement equarris 51 la hache et laissant voir parfois Pecorce sur 
les aretes, sontil peine charges (FLlUlJlGF. Il yaurait un avantage conside-_ 
fable, il nous semble, il tenter de retrouver et de reproduire une essence 
de bois possedant des qualites aussi precieuses. (Voy. CHARPENTE.)
	        
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