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blages 51 mi-hois; on arretait ainsi les effets (le l'oscillation sur les tenons
et mortaises. En effet, lorsque les etages des pans de bois des beffrois se
composaient seulement du poincon central E; des deux poteaux corniers F
ct des deux arbaletriers A, B, la cloche etant en branle et dans la position
indiquee par la figure 3, l'assemblage
D ctait refoule et l'assemblage C arra- 5
che ; il cn resultait que le chapeau K
faisait bientot un mouvement de va- L f] F4 M
et-vient fort dangereux de L cn M. f u F
L'adjonction des deux pieces G, 1-1, ar- F fx i "
reta ce mouvement en reportant tou- 1 f"
jours le poids de la cloche, quelle que i le in (
fut sa position, sur la verticale E. Par- f 5x H in t
tant de ce principe, les charpentiers llyf. X X
composerent les pans de bois des bef- X1]. z
frois de grillages en losange d'une
grande resistance (fig. la), moises en X par des moises doubles avec clefs
pour eviter la poussee despieces P, P, sur les poteaux corniers. L'oscilla-
Lion des belYrois fut tresuwätluilc par cette combinaison. Mais le mouve-
f,
wl X
(VÄQLÄKIN [ä W
ment des grosses clocheä est tellement puissant, que ces pans de bois
rendus rigides, entraines tout d'une piece, LanLOt d'un cüte, Lantüt de
l'autre, elfet, 51121 longue, de faire pivoter l'ensemble de la
(zharpcilte, de faqon il placer Venrayure basse et Fenrayure haute sur deux
plans non laaralleles, ainsi que l'indique la figure 5. Les quatre pans de