163 [ BASE ]
l'ait difficilement une iclee de la confusion qui resulte de ce trace ; mais
les appareilleurs et tailleurs de pierre de ce temps se faisaient un jeu de
ces penelrations de corps (voy. TPHAIT).
Nous donnons ci-apres (fig. A6) la base diune pile provenant du por-
tique de Fhotel de la lüfemoille E1 Paris; cet exemple confirme ce que nous
disons 1. On voit, en coupe, le profil principal D de la base du pilier, ex-
prime en D' dans le plan P. Les bases ressautantes des prismes. accoles
ffsIiIfx.
1.
Ääiffxfiilrfä
ifffi-äiziäxx.
iiäjväigjif
62H???
2' zrdazwszif-f
gifgtzr:
r. 11.13".
ieassssäfx.
L
FEGARD SC
51 Ce pilier viennent penetrer dans le profil D, de maniere que les angles
saillants AEFGCH des plinthes tombentfsur la circonference de la courbe
du socle inferieur. La colonne engagee B, qui a une fonction particuliere,
qui porte la retornbee de Farc-donblean etvde deux arcs ogives, possede
Sa base distinct-e. Les petites surfaces I, restant entre le profil D de base et
le fond des gorges, sont taillecs en pente, ainsi que l'indique la coupe I'.
On en etait donc venu, au Xvo siecle, a donner 51 chaque membre des
piliers sa base propre, indepenclante, tout en laissant pour le corps du
Pilier une base principale destinee a recevoir les penetrations des bases
secondaires (voy. PILIER, PROFIL).
Lorsqu'au commencement du XVIe siecle on fit un rctourvers les formes
defarchitecture romaine, on reprit le profil de la base antique; pendant
quelque temps encore, le systeme de bases appliquea la {in du XVe siecle
Se trouva mele avecle profil dela base romaine, ce qniproduit une singu-
Cette construction datait des clcrniäres annäes du xve siäcle.