BASE 
162 
polygonale de l'ancienne plinthe D, la colonne restant cylindrique. Les 
architectes affecterent de profiler les bases d'une meme pileä des niveaux 
differents, comme pour mieux separer chaque colonnette ou membre de 
ces piles, etpour eviter la continuite des lignes horizontales. Voici (fig. Lib) 
un exemple de bases d'une pile du xve siecle, tire de la nef de la Cathe- 
drale de Meaux. Ces exemples sont tres-frequents, et nous ne croyons pas 
avoir besoin de les multiplier; (l'ailleurs il en est des bases du xve siecle 
l; (UNI fllufiiü  liy-h 1m11; 
441W äfiiiäff: Hi "fgaaa; üvffh, 
N! ;  J W 12H11 NM.  
"W Hi; Hlfftzü"   '11 W  
l? ä äiiälrh W-gfif-zligiägfgl "f R 17 V;  
 ÜÜVANVAf Aiidil; f; 
J ä 
W  
  Wfffk  {UHNÜJH 
    
      
xl'auIhüllvgiäfililijfä?fmgylj V'  
'11  Wffflfft;  y 
1    w  .4 
  1x31?   "  
  11.111,  äÄ 
 ä] a  
connne de tous les delails et ensembles architectoniques de cette epoqile, 
la complication des formes arrive ä la monotonie. Plus (Foriginalite, plus 
(l'art; tout se reduit a des formules (Fappareilleur. A la fin du xv" siecle, 
les piles, au lieu de se composer de faisceaux de colonnes (iylindriques, re- 
viennent a la forme monocylindriqile ou adoptent les groupes de prismes 
curvilignes. Dans le premier cas, une seule base üsocle polygonal porte 
le gros cylindre (fig. A5); dans le second, on retrouve la base principale, 
celle du corps du pilier, dans laquelle viennent penctrer les petites bases 
partielles et ressautantes des prismes groupes autour de ce pilier. On se