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derer comme des fantaisies dtartisles, avaient leur place dans le cycle en-
Cyclopedique du moyen üge, et les auteurs antiques faisaient la plupart
du temps les frais de cette histoire naturelle,scrupuleusement iigurec
P8P nos peintres ou sculpteurs des xne et xme siccles, afin de faire con-
naitrc au peuple toutes les (icuvres de la creation (voy. BESTIAIRE).
Mais revenons aux Arts liberaux. Une des plus belles collections des
Arts liberaux figures se voit au portail occidental de la cathedrale de
Laon (de 1210 ä 1230), dans les voussures de la grande baie de gauche,
Plu-dessus du porche. Lä les figures sont au nombre de dix. La premiere,
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51 gauche, represente la Philosophie ou la Theologie (fig. 6). Cette sta-
tuette tient un sceptre de la main gauehef, dans la droite un livre
ouvert, au-dessus un livre ferme. Il est 51 presumer que le livre ferme
Pcpresente l'Ancien Testament, et 1e livre ouvert le Nouveau. Sa tete
n'est pas couronnee comme a Sens, mais se perd dans une nuee; une
cchelle part de ses pieds pour arriverjusqrfe) son cou, el ügure la succes-
SiOH de degres qu'il faut franchir pour arriver a la connaissance parfaite
(le la reine des sciences. La seconde, au-dessus, represente la Grammaire
(fig. 7). La troisieme, la Dialectique (Fig. 8); un serpent lui sert de cein-
ture. La quatrieme, la Rhetorique (fig. 9). La cinquieme, l'AriLhmetique;
la statuette lient des boules dans ses deux mains (fig. 40). La premiere
Le sceptre est brisd.