BARRIIJRE
122
cietoient ouvertes; et cuidoient les seigneurs qui la etoient qui dut
a eiistrer dedans ; maisil n'en avoit nulle volonte. Aincois quand ilent fait
u et hurte aux barrieres, ainsi que voue avoit, il tira sur frein et se mit
a au retour. Lors dirent les chevaliers de France qui le virent retrairc:
a Allez-vous-en, allez, vous vous ctes bien acquitte
Il n'est pas besoin de dire qu'autour des camps on etablissaitdes
barrieresHvoy. LICE, ÜLÜTURE). Dans les tournois, il y avait aussi le
combat a la barriere. Une barriere de cinq pieds environ separait la lice
en deux. Les jouteurs, places a ses extremites, a droite et a gauche,
lancaient leurs chevaux l'un conlrc l'autre, lalance en arret, etchgp-
chaient a se desarconner; la barriere, qui les separait, empechait les
chevaux de se choquer, rendait le combat moins dangereux en ne laissant
aux combattants que leurs lances pour se renverser. Ces barrieres des
tournois retaient couvertes düätoffes brillantes ou peintes et parfaitement
,plancheiees des deux cotes, pour qneles chevaux ou les combattant ne
pussent se heurter contre les saillies des poteaux ou traverses.
Quant aux barres proprement dites, detaient des pieees de bois qui
servaient a clore et renforcer les vantaux des portes que l'on tenait a
3M i Arxvg 2 germter soliäiement. Les portes exterieiires
y Wiiiffg es ours, es ouvrages isoles de defense,
"X; lorsqu'elles ne se ferment que par un van-
viril-m QÄOLL...
illia il "flliiiif "i; tail, sont souvent munies de barres de bois
Filllfvii de
"j; igz. WIÜ NE g 13.1118: Lircas de surprise, en poussant 10
a prit! ilmgiilzäi iflsffff- vantail et tirant la barre debois,on le main-
7 l'ai x f" i, 'l'
agit] Mit", p I, t? L1. tenait SOiIdQHIGHIZ clos et l'on se donnait le
Llllffjjfjlll f lemps de verrouiller. Voici (fig. 2) une, des
portes des tours de la cite de Careassonne
il 55.3. ferme? Par ce moyen Sl simple. Du cote
Mllwiiii oppose au logement de la barre est pra-
g,
x, m; n l?! tiqtuelq, dansl ebiasement de la porte, une
PS4 en ai e carree qui recoit le bout de cette
7 ä 3 baiie, lorsqu elle est completement tiree :
l
"mm le vantail se trouvait "llHSi fortement lHPFi
cade. Pour tirer cette barre, un anneau etait pose a son extremite,
et pour la faire rentrer dans sa loge, une mortaise profonde, pratiquäe
l Les Chroniques de Froissart, liv. I, ne partie, p. 613.
2 En 1386, lors du projet (Vexpeditimi en Angleterre, ale conruitflble de France
ccOlivicr de Glisson fit ouvrer et charpenter Fenclosurc d'une ville, tout de bon bois
a et gros, pour asseoir en Angleterre 151 en il leur plairoit, quand ils y auraient pris
a terre, pour les seigneurs loger et POlPIIlFC de nuit, pour cschiver les perils des revoil-
u lemens (su1'p1'ises).-... On la pouvoit Llefnirc par charnibres ainsi que une couronne
u et rasscoir membre il. membre. Grand foison de charpentiers et d'ouvriers Favoient
n compassee et ouvrde..." v (Les Chroniques de Ffüläszlrf, liv. III, p. A98.)