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Saint-Eulrope de Saintes, qui, sans offrir ä la pluie des asperites pou-
Yant etre facilement detruites, ne sont pas cependant garantis par une
assise ou un profil iformant larmier. Il n'est pas besoin dc dire que ces
details d'architecture presentent une grande variete, soit comme profils,
soit comme ornementation; nous ne pretendons donner dans cet article
que leurs dispositions gcncrales. Nous ne saurions cependant passer sous
Silence les bandeaux interieurs qui servent de soubassement au triforium
(les eglises d'Autun, de Beaune et de Langres; leur ornementation est
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11'013 empreinte des traditions romaines, pour que nous ne rcproduisions
P118 un de ces exemples. Voici le bandeau qui pourtourne le choeur de
Teglise de Beaune, a la hauteur du sol des galeries surmontant les bas
Cotes (fig. 8). Le meme bandeau, a peu de differences pres, se retrouve
51 la cathedrale LPAutun ; a Langres, les rosaces sont reniplacees par un
enroulement evidemment copie sur des fragments antiques.
Au X1110 sieclc, les laandeaux deviennent plus rares dans l'architecture
que pendant la periodc romano. Dejä, a cette epoque, les architectes
eemblaicnt exclure la ligne horizontale, et ils ne lui donnaient qu'une
Importance relativement secondaire. Cependant l'architecte de la cathe-
dralc d'Amiens avait cru devoir accuser Lies-vigoureusement la hauteur
du sol du triforium dans Yinterieur de 1a nefpar un large bandeau riche-
ment decore de feuillages tries-saillants; ce bandeau prend d'autant plus
d'importance dans l'ordonnance architectonique de cet interieur, qu'il
Pesse devant les faisceaux de colonnes et les coupe vers le milieu de leur
hauteur (fig. 9). A, indique la coupe de ce bandeau avec l'appui du trifo-
Plum. Evidemment, ici, le maitre de l'oeuvre a voulu rompre les lignes
verticales qui dominent dans cette nef, dont 1a construction remonte a
1230 environ (voy. ARCHITECTURE RELIGIEUSE, fig. 35). Il y avait la comme