BANC
de üdeles. Il n'y avait autrefois, dans nos eglises, de bancs que le long
des murs des bas cotes ou des chapelles ; ces bancs formaient comme un
soubassement continu entre les piles eugagees sous les arcatures decorant
les appuis des fenetres de ces bas cotes ou chapelles (voy. ARCATURE).
Quelquefois meme ces bancs fixes de pierre selevaient sur un emmarehe-
ment, comme on peul; le Voir 51 Finterieui" de la catbedrale de Poitiers
(fin du xne siecle) (fig. l), et le long des murs des nefs de la cathedrale de
Reims et de Peglise abbatiale de Saint-Denis. On en plaqait presque tou-
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jours aussi sous les porches des eglises, dans les ebrasements des portails,
dans les galeries des cloitres, soit le long des claires-voies, soit le long des
murs. Voici (fig. 2) quelle est la disposition des bancs formant soubasse-
ment interieur de la claire-voie du cloitre de Fontfroidc, pres de Narbonno
(commencement du X1118 siecle). Ces bancs se combinent adroitement
avec la construction des piles principales de ce eloitre, ainsi que nous le
voyons dans la figure. Le bahut de la claire-voie lui tient lieu de dossier.
Ün voit encore des bancs avec une marche au devant dans les salles capi-
tulaires, dans les chaulfoirs des monasteres et dans les parloirs.
Les grancVsalles des palais royaux, des chateaux, les salles synodales,
etaient toujours garnies de bancs au pourtour, ainsi que les salles des
gardes et les vestibules des habitations princieres (voy. SALLE). On plaoait
aussi a demeure des bancs de pierre le long desjambages des eheminees,
particulierement dans les habitations de campagne, dans les maisons de