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ardoises, et est une securite pour les Couvreurs, qui sont obliges de poser
des echelles sur la pente des combles lorsqulilest necessaire de les reparer;
elle fait partie de la corniche, car le glacis du larmier demande un cou-
ronnement : tandis que la balustrade moderne, posee sur Pentablemenl;
romain, a l'aplomb de la frise, est un grossier contre-sens, puisque,
düipres la configuration de cet entahlement, le cheneau se trouverait en
dehors de la. balustrade et non en dedans. Aussi, jamais les architectes
romains, qui possedaient cette qualite precieuse qu'on appelle le sens
commun, n'ont eu Fidce bizarrede placer des balustrades sur les corniches
superieures de leurs edifices, faites pour porter les premieres tuiles des
combles.
Nous ne devons pas omettre de parler des balustradesfde bois frequem-
ment employees pendant les XVÜ et XVIÜ siecles. Quant aux balustrades
de metal, il en est fait mention au mot GRILLE. (Testa l'interieui' des
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edifiees ou a couvert quüätaient posees les balustrades de bois. Le peu
d'exemples qui nous restent de ces claires-voies hauteur d'appui, aute-
rieures au xvie sieele, sont d'une grande simplicite: eo sont presque
toujours de petits potelets assernbles haut et bas dans deux traverses,
ainsi que le dernontre la figure 29, eopiee sur une balustrade du Xvesieele,
posee encore aujourd'hui le long du Lriforium de Feglise paroissiale de
Flavigny (Cote-d'0r). Au XVIe siecle, la forrue des laalustrcs tournes con-
venait parfaitement aux balustrades de bois; cietaitle cas de Femployer,
et les architectes ne s'en firent pas faute (voy. MENUISERIE).
BANC, s. m. Il nüätait pas d'usage, avant la fin du XVIB siecle, de placer
dans les eglises des chaises ou bancs de menuiserie pour les fideles. Les
femmes riches qui se rendaient ä Yeglise se faisaient suivre de valets qui
portaient des pliants et coussins pour s'asseoir et se mettre ä genoux. Le
menu peuple, les hommes se tenaient debout ou süigenouillaientsur les