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les renllements des colonnettes ainsi galbeesfurent decores de sculptures;
celles-ci prirent des lors le nom de balustres, qui leur est reste. Peu a peu
ces balustres shlourdirent, et arriverent a ce profil bizarre qui rappelle la
forme d'un flacon avec son goulot, et dont la reunion, comprise entre des
pilastres et de lourds appuis, couronne assez desagifeablement, depuis le
XVII" sieele, la plupart de nos edilices. Ilfaut croire que ces morceaux de
pierre tournes parurent etre la derniere expression du goüt: car, une fois
adoptes, les architectes ne se mirent plus en frais d'imagination pour
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Composer des balustrades en harmonieavec leur architecture; que celle-ci
fut simple ou riche, plate ou accusant de fortes saillies, basse on elevee,
religieuse ou civile, la balustrade fut toujours la meme ou peu s'en faut,
bien que les architectes du xvne siecle aient pretendu distinguer les ba-
lustrades toscane, ionique, corinthienne, etc. On ne se contenta pas d'en
placer la ou le besoin demandait une barriere a hauteur d'appui, on s'en
servit comme d'un motif de decoration. Rien cependant ifautorisait dans
l'architecture romaine antique, que l'on veillait imiter, un pareil abus de
la balustrade, ni comme emploi, ni comme forme. Il faut dire meme que
1a corniche saillante de Fentabloment romain porte mal ces rangees de
morceaux de pierre tournes, poses a l'aplomb de la frise, ct qui, par leur
retraite, n'indiquent pas la [JrC-sencc du cheneau. La balustrade de l'ar-
Chitecture du moyen äge, poseesurfarete superieure du glacis du larmier
Portant le cheneau, est non-seulement un garde-corps pour ceux qui
passent dans ces cheneaux; mais elle arrete la chute des tuiles ou des
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