[ BALUSTRADE ] 92
de cote, presentaient de si larges surfaces de champ, qu'elles laissaient
ä peine voir les jours. Il fallut encore dissimuler ce defaut, et, poury
arriver, on profile les balustrades en de-
dans comme en dehors. On avait voulu
22 d'abord derober 51 la lumiere les sur-
faces fuyantes des epaisseurs pour ob-
tenir des ombres accentuees; par ce
ip-"an" 5x dernier moyen, on derobait aux yeux
y une partie de ces surfaces (fig. 23).
tu) On nous pardonnera la longueur de
i ces developpements, qui nous ont paru
LE necessaires, afin de faire comprendre
i les motifs des diverses transformations
ä que l'on fit subir aux balustrades jus-
u'au XVe siecle. Nous l'avons dit dea
fait nous le repetons, cet aecessoirelde
7 l'architecture du moyen age est d'une
grande importance ; il a preoccupe nos
anciens architectes, et cela avec raison.
Une balustrade de couronnement complete heureusement ou gale un
edifice, selon qu'elle est bien ou mal composee, qu'elle est ou n'est pas,
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dans son ensemble et ses details, 11 llechelle des divers membres architec-
toniques de cet edifice, qu'elle aide ou contrarie son systeme general de
decoration. Une balustrade bien liee ä la corniche qui lui sert de base,
en rapport de proportions avec le monument qu'elle couronne, qui