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dedans des piles des nefs (fig. 57); ils remplissaient ainsi la fonction d'un
etai, nbpposaient plus une force passive a une force active, mais venaient
porter une partie du poids de 1a voüte, en
" merne temps qu'ils maintenaient son ac-
w 53 tion laterale, et dechargeaient d'autant les
i i XX piles A. Si, par une raison deconomie, ou
faute de place, les culees G ne pouvaient
? w avoir une grande epaisseur, les arcs-bou-
' X tants devenaient ue des iles incli-
l x , PFÜSQ P
il "X nees, tres-legeremcnt cintrees, opposant
Iä aux poussees une resistancc considerable,
et reportant cette poussee presque vertica-
l] lement sur les contre-forts. On voit des
E I arcs-boutants ainsi construits dans Feglise
il 13s Notre-Dame de Semuren Auxois (fig. 58),
'11 monument que nous citerons souvent a
"Fi; cause de son execution si belle et de l'ad-
älll I- mirahle entente de son mode de construc-
"l- tion. Toutefois des arcs-boutants ainsi
ä , xi. q T construits ne pouvaient maintenir que des
voütes d'une faible portee (celles de Notre-
Dame de Semur n'ont que S metres d'ou-
verture), et dont la poussee se rapprochait de la verticale par suite de
Facuite des arcs-doubleaux; car ils se seraient certainement deverses
en pivotant sur leur sommier D, si les arcs-doubleaux, se rapprochant
W. a.
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du plein cintre, eussent produit des resultantes de pression suivant un
angle voisin de A5 degres. Dans ce cas, touten cintrant les arcs-boutants
sur un arc d'un tres-grand rayon, et d'une courbure peu sensible par
consequent, on avait le soin de les charger puissamment au-dessus de leur
Mnaissancegpres de la eulee, pour eviter 1e deversement. Ce systeme a ete
adopte dans 1a construction des immenses arcs-boutants de Noire-Darng