Volltext: [Abaque-Aronde] (T. 1)

ARC 
haut dans les archivoltes des nefs. Nous donnons ci-dessous les coupes 
des arcs-doubleaux A et des arcs ogives B de la sainte Chapelle du 
Palais (fig. M). Ces formes d'arcs se rencontrent avec quelques variantes 
sans importance dans tous les ädifiees de cette epoque, tels que les cathe- 
drales d'Amiens, de Beauvais, de Reims, de 'l'royes, les eglises de Saint- 
Denis, les salles du Palais, la salle synodale de Sens, etc.; les profils de ces 
arcs se conservent meme encore pendant le XIVe siecle, plus maigres, plus 
refouilles, plus recherches comme details de moulures (voy. PROFIL, TRAIT). 
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Mais, au XVe siecle, les tores avec ou sans aretes saillantes, sont aban- 
donnes pour adopter les formes prismatiques, anguleuses, avec de 
grandes gorges; les arcs-doubleaux et les arcs ogives se dätaehent de 1a 
voüte (fig. 112); la saillie la plus forte de leur profil depasse la largeur 
de lyÜXtradOs, Ct CCCl  ITIOÜVÜ par la Inäthodg elnployäe P0111- Con- 
struire les remplissages des voütes. Ces saillies servaient a placer les 
courbes de bois necessaires a la pose des rangs de moellons formant ces 
remplissages (voy. CONSTRUCTION)- _Il faut remarquer ici que jamais les 
arcs ogives, les arcs-doubleaux, Ill les formerets, ne se relient avec les 
moellons des YOIIIIJÜSSHSÜS, ÜS ne 100m que porter leur retombee comme 
le feraient des cintres de bois : c'est la une regle dont les Constructeurs 
des edifices romans 011 gothiques ne S6 däpartent pas, car elle est impe- 
rieusement imposce par la nature meme de la construction de ces 
sortes de voütes (voy. V0UTE)- Cyest Pendant le xve siecle que les arcs- 
doubleaux et les arcs OgiVÜSRÜISSi bien que les archivoltes, viennent 
penetrer les piles qui les pOPtBHÜ 611 supprimant les chapiteaux. Quel- 
quefois les profils de ces arcs se prolongent sur les piles jusquiaux bases, 
oü ils viennent mourir sur les PHFÜHIBHÜS cylindriques ou prismatiqnes 
de ces piles, passant ainsi de la ligne verticale a la courbe, sans arrets, 
sans transitions. (les penetrations sont toujours exccutees avec une en- 
tente parfaite du trait (voy. TRAIT). 
Les arcs formerets sont engages dans les parements des murs et se pro-
	        
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