APPAREIR 1;
de ces grandes roses de pierre qui s'ouvrent sous les voütes desfnefs et des
transsepts, (les roses, comme toutes. les fenetres S1 meneaux, ne sont que
de veritables chässis de pierre que l'on peut enlever et remplacer comme
on remplace une croisee de bois, sans toucher 21 la baie dans laquelle,
elle est enchzlssee. Les divers morceaux qui composent ces roses ou ces
meneaux ne se maintiennent entre eux que par les coupes des joints et
par la feuillure dans laquelle ils viennent s'encastrer. L'appareil de ces
chässis de pierre est dispose de telle faoon que chaque fragment olfre
une grande solidite en evitant les trop grands dechets de pierre (fig, '12)
[voy. MENEAUX, ltosus]. Les joints tendent toujours au centre des deux
courbes intorieures, sans tenir compte souvent des centres des courbes
maitresses (fig. 13), afin (Yeviter IeS ällilllfrures qui seraient produites par
des coupes maigres. Du reste, les meneaux comme les roses servent de
cintres aux arcs qui les recouvrent ou les entourent, et ces chässis de
pierre ne peuvent sortir de leur plan vertical a cause de la rainure mena-
gee 51111111211105 de ces arcs (Hg. 111); Quelquefois, comme dans les fenotros
des bas cotes de la nef de la cathedrale dülmiens, par exemple, la rai-
nure destinee a maintenir les menezulx dans un plan vertical est rom-
placee par des crochets saillants menages dans quelques-uns des claveaux
de Farchivolte (Hg. 15); ces crochets interieurs et exterieurs entre lesquels
passe le meneau remplissent l'office des pattes ä scellement de nos chassis
de bois.
Un des grands principes qui ont dirigä les constructeurs des X1110 et
XIVe siecles dans la disposition de leur appareil, cfa ete de laisser a chaque
partie de la construction sa fonction, son elasticite, sa liberte de rnouve