APÜTRES
commencement du x11" que la figure de saint Pierre est representee
tenant les clefs. Nous citerons le grand tympan de Feglise de Vezelay,
qui date de cette epoque, et dans lequel on voit saint Pierre deux fois
represente tenant deux grandes clefs, a la porte du paradis et pres du
Christ. A la catheilrale de Ghartres, portail meridional, la plupart des
apotres tiennent des regles; a 1a cathedrale dtAmiens, pürtail Ocüidental
(X1113 siecle), les instruments de leur martyre ou les attributs designes
ci-dessus. Quelquefois Paul, les evangelistes, Pierre, Jacques et Jude,
tiennent des livres fermes, comme a la cathedrale de Reims; a Amiens,
on voit une statue de saint Pierre tenant une seule clef et une croix
latine en souvenir de son martyre. Les apotres sont frequemment sup-
portes par de petites figures representant les personnages qui les ont
persecutes, ou qui rappellent des traits principaux de leur vie. C'est
surtout pendant les XIVe et xv' siecles que les apotres sont representes
avec les attributs qui aident a les faire recpnnaitre, bien que ce ne
soit pas la une regle absolue. Au portail meridional de la cathedrale
d'Amiens, le linteau de la porte est rempli parles statues demi-nature des
douze apotres. La ils sont representes dissertant entre eux; quelques-
uns tiennent des livres, d'autres des rouleaux deployes (fig. '1 et l bis). Ce
beau bas-relief, que nous donnons en deux parties, bien quiil se trouve
sculpte sur un linteau et divise seulement par le
x dais qui couronne la sainte Vierge, est de la der-
2 niere moitie du XIIIe siecle. A Yinterieur de la clo-
ture du chmur de 1a cathedrale d'Albi (commen-
cement du XVIe siecle), les douze apotres sont re-
f W a f presentes en pierre peinte; chacun d'eux tient iila
' main une banderole sur laquelle est ecrit l'un des
' l 5 ÜO articles du Credo. Guillaume Durand, au XIHe siecle
(dans le Iiationale divin. cita), dit que les apotres,
avant de se separer pour aller convertir les nations,
l f il i f composerent le Credo, et que chacun d'eux apporta
Mkl l lit une des douze propositions du symbole (voy. les
il, notes de Didron, _du Manuel (l'iconographie chreL
ü il il; tienne, p. 2El9_et suiv.). On trouve souvent, dans les
lihlf i l edilices religieux du XI' au XVIe siecle,.les legendes
fislillli y x11 separees de quelques-uns des apotres; on les ren-
ifffffti contre dans les baf-i-eliefs et vitraux representant
l'histoire detla sainte Vierge, comme a la catlie-
xgiifi: drale de Paris, a la belle porte de gauche de la
fagade et dans la rue du Gloitre. A Semur en
Auxois, dansqle tympan de la porte septentrionale
01111" siecle), est representee la 16521111? de Saint ThOÜÜS, sculRtee avec
une rare finesse_ Cette legende, ainsi que celle de saint Pierre, se
retrouve frequeinment dans les vitraux de cette ÄPOQÜÜ- En France,
ä partir du XII" siecle, les types 2161011585 POUF YÜPPÄSGTÜCP Chacun des