Volltext: [Abaque-Aronde] (T. 1)

 1197  [ ARMOIRIES l 
unes des pieces. Mais la maniere de briser qui fut la plus ordinaire en 
France consistait a ajouter une piece nouvelle aux armoiries pleines 
de la famille. Des la fin du X1118 siecle, les princes du sang de la maison 
de France briserent de cette maniere, et l'on choisit comme brisures 
des pieces qui nhlteraient pas le blason principal, telles que le lambel 
(Orleztns porte de France au lambel d trois pendants d'argent pour brisure); 
 la bordure (Anjou porte de France a la bordure de gueules);  le bäton 
par; (Bourbon porte de France au bäton port en bande de gueules);  le 
canton, la molette d'e'peron, le croissant, Yetolle, le basant, la coquille, la 
croisette, la tierce, quarte ou qaintefetttlle. On brise encore en ecartelant 
les armes de sa maison avec les armes d'une famille dans laquelle on 
a pris alliance. 
Dans les exemples que nous avons donnes, nous avons choisi pour les 
bous la forme generalement adoptee pendant les XIII", x1veet XVe sie- 
cles  forme qui fut modiliee pendant les XVle et mue siecles; on leur 
donna alors 11n contour moins aigu et termine souvent a la pointe en 
accolade. 
Les femmes mariees portent des ecus accoles ; le premier eeusson donne 
les armes de Pepoux, et le second les leurs. Pour les ecus des filles, on 
adopta, des le x1v" siecle, la forme d'une losange. 
Des figures accessoires accompagnent les ecus armoyes. A dater de la fin 
du XlVe siecle, on voit frequemment les ecus soutenus par des supports et 
tenants, surmontes quelquefois de cinzzers, tlznbrcs, et se detachant sur 
des lanzbrcquins. 
Le support est un arbre auquel est suspendu Tecu; les tenants sont une 
ou deux Iigures d'hommes d'armes, chevaliers, couvertsde leurs armures 
et de la cotte armoyee aux armes de Fecu. L'origine de cette maniere d'ac- 
compagner l'eau se trouve dans les tombeaux des X1118 et XIVB siecles. Dans 
lleglise de l'abbaye de Maubuisson, devant l'autel de saint Michel, on 
voyait, a la fin du siecle dernier, le tombeau de Glarembaud de Vendel, sur 
lequel ce personnage etait represente vetu d'une cotte de mailles avec son 
ecu place sur le corps, enzanclztf de quatre pieces. Il existe encore dans les 
cryptes de Feglise de Saint-Denis un assez grand nombre de statues de. 
princes du sang royal, morts a la lin du X111": siecle ou au commencement 
du XlVc, qui sont representes de la meme maniere, couches sur leurs 
tombes. Nous citerons entre autres celle de Robert de France, comte de 
Glermont, seigneur de Bourbon (provenant des Jacobins de Paris), ayant 
son ecu pendu en bandouliere, incline du cote gauche, portant de France 
(ancien) d la cottce de gueules; celle de Louis de Bourbon, petit-Iils de 
saint Louis, de meme; celle de Charles d'Alenr;on, dont l'eau porte 
1 11 ne parait pas que dcs räglcs fixes aient dtä adoptäes pendant les xme et xlv" siäzles 
pour la forme ou la proportion ä donner aux zicus : ils sont plus ou moins longs par 
rapport 5, 10m- lm-geul" ou plus ou moins carräs; il en existe au XIÜÜ siäcle (dans les 
peintures de Fäglise des Jacobins dZAgen, par exemple) qui sont termines, 51 la pcinlte, 
en demi-cercle_ 
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