l APÜTRES ] 2A
nature, et ne remplissant qu'un role tres-secondaire par leur dimension.
Ce sont des singes, des chiens, des ours, des lapins, des rats, des
renards, des limacons, des larves, des lezards, des salamandres; parfois
aussi, cependant, des animaux fantastiques, contournes (fig. 8), exageres
dans leurs mouvements : tels sont ceux qu'on voyait autrefois sculptes
Sur les accolades de Fhotel de la Tremoille, aParis. Les representa-
1
p
il
il m f; T
li a f f u; ,f a
h Ü i) liii I; ÜÜIIÜ fi
l, g; f, [if j 0'
nr w IYQKWFÄW Ü' l
l WHMI? hi
W! ,ü [Kif fixa;
y H Q," p,
a]; bluff 4:. x91
liiii i" ä
1_-Ii Ml, b 111m," 4' {f
L 1,15 4'
ü-ififwfsiämf
tiors des fabliaux deviennent plus frequentes, et, quoique fort peu
decentes parfois, se retrouvent dans des chapiteaux, des frises, des boi-
series, des stalles, des jubes. La satire remplace les traditions et les
croyances populaires. Les artistes abusent de ces details, en couvrent
leurs edifices sans motif ni raison, jusqu'au moment ou la renaissance
vient balayer tous ces jeux d'esprit uses, pour y substituer ses propres
egarements.
ANNELEE (COLONNE).
V05"
BAGUE.
APOCALYPSE, s. f. Le livre de lbipocalypse de saint Jean ne se prete
guere a la sculpture; mais, en revanche, il ouvre un large champ 51 la
peinture : aussi ces visions divines, ces propheties obscures, n'ont-elles
etä rendues en entier, dans lc moyen age, que dans des peintures mu-
rales ou des vitraux. Les roses des grandes eglises, par leur dimension
et la multiplicite de leurs compartiments, permettaient aux peintres
verriers de developpcr cet immense sujet. Nous citerons la rose occiden-
tale de Feglise de Mantes, dont les Vltrallx, qui datent du commence-
ment du xnrf siecle, reproduisent avec une energie remarquable les
visions de Saint Jean. La rose de la sainte Chapelle du Palais, executee
a la fin du xve siecle, presente les memes sujets, rendus avec une exces-
sive finesse. Parmi les pGiHUIFGS murales, devenues fort rares aujour-
d'hui en France, nous mcntionnerons celles du porche de Feglise de
Saint-Savin en Poitou, qui donnent quelques-unes des visions de PAPO-
calypse. Ces peintures datent du commencement du xne siecle.
APOTRES, s. m. Dans le canon de la messe, les douze apätres sont
däsignäs dans l'ordre suivant: Plerre, Paul, Andrä, Jacques, Jean,