[ ARDOISE ] 1156
etparticuliärement ä Metz et ä Träves, en äcailles ordinaires (fig. 1) ou en
äcaillcs biaises, dites couverture allemande (Hg. 8). Ces mdthodes diffärentgg
adoptäes ä partirdu XIIIE sibcle ne subirenL pas de changements notables
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N11
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pendant le cours des XIVB et Xv" siecles. L'ardoise, mieux exploitee, etait
livree plus regulierc, plus fine et plus mince, et si l'aspect des couver-
tures y gagnait, il n'en etait pas de Ineme pour leur duree. Les anciennes
ardoises (nous parlons de celles des x11" et X1115 siccles) ont de 8 a 10 mil-
limelres (Fepaisscur, tandis
8 que celles du xve sibcle n'ont
O guere que de 5 a 6 millimetres
u, au plus. Quant a leur longueur
x " f et largeur, genoralement les
; anciennes ardoises cmployees
j dans l'0uest et dans le Nord
W sont petites, de 0'218 de lar-
x a geur environ sur 0'225 de hau-
1 l se w teur; souvent elles appartien-
l f Üx nent a la serie nommee au-
l f ,
k. _]ourd'hu11 heäzdellle, et n ayant
f que 0m, 0 e arge environ
fxfxz sur 011328. Cependant les an-
X3. x ciens Couvreurs avaient le
soin de commencer leurs cou-
vertures en posant sur Yextremite des coyaux des combles un rang de
larges et fortes ardoises, aün de donner moins de prise au vent. Les
anciennes couvertures d'ardoises etant fort inclinees, le pureau 1 n'etait
guere que du tiers de la hauteur de l'ardoise. On peut dire qu'une cou-
verture d'ardoise epaisse, sur une pente forte, clouee sur de la volige de
chataignier ou de chene blanc, dure des siecles sans avoir besoin d'etre
1 On appelle pureau, la portion des ardoises ou des tuiles qui reste visible apräs qu'elles,
ont citä superposäcs par le couvreur sur la voligc ou lc lattis. Le pureau citant du tiers ou
du quart de la hauteur de l'ardoise, chaque point de la couverture est recouvert par trois
011 quatre äpaisscurs d'ardoises, ct chaque ardoisq ne laisse voir que le tiers ou le quart
de sa humeur.