15 [ AMORTISSEMENT 1
alors sous la figure d'une jeune femme drapee et courounee. Ce char-
mant sujet, empreint d'une tendresse toute divine, devait inspirer les
habiles artistes de cette epoque; il est toujours traite avec amour et
execute avec soin. Nous donnons un bas-relief en bois du X1119 sieclc
existant ä Strasbourg, et dans lequel ce sujet est habilement rendu
(lig. 2). On voit, dans la chapelle du Liget (Indre-et-Loire), une peinture
du X118 sieele de la mort de la Vierge: ici l'aime est üguree nue; le Christ
la remet entre les bras de deux anges qui descendent du ciel.
Dans les vitraux et les peintures, la possession des aimes des morts est
souvent disputee entre les anges et les demons; dans ce ces, 173m9, QUO
l'on represente quelquefois sortant de la bouche du mourant, est tou-
jours figuree nue, les mains jointes, et sous la figure humaine, jeune et
sans sexe.
AMORTISSEMENT, s. in. Mot qui s'applique au couronnement d'un
oditice, ä la partie d'architecture qui termine une faoade, une toituro,
un pignon, un contre-fort. Il est partiouliärement employä pour däsi-
vin"
ä 11m W
L X {niant
ne; W ffjf if lux, "f
,Äff NWI- V.
, X iffiii, "
f i ÜXXXÄ id W
n. if
W me
11v Iffffllm i"
mes;
lie-ive: J; 7 l X
{W 2 ä
A, ä
il
mi
u, 1' r
Il"?3"äsmiffäiäififxfxi fi
a ff 9 iiiieg
"H- AXVW x -1 7-1
i-ffff IN X v "s U
14, j 5m m1 ;?Y yzf
(5119? Ces groupes, ces frontons contournes, decores de vases, de rocailles,
de consoles et de volutes, si frequemment employes pendant 1e XVIÜ siecle
dans les parties superieures des faqades des ediHCeS, des PÜÜÜS, C105 C011-
POÄBS, des lucarnes. Dans la periode qui precede la renaissance, 1e mot