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un plateau (et alors elle nüätait generalement que d'une mediocre impor-
tance), on profitait de toutes les saillies du terrain en suivant ses sinuo-
sites, afin de ne pas permettre aux assiegeants de skätztblir au niveau du
pied des murs, ainsi qu'on peut le voir ä Langres eLä Carcassonne, dont
nous donnons ici (lig. 9) l'enceinte visigothe, nous pourrions dire ro-
maine, puisque quelques-unes de ses tours sont etablies sur des souches
romaines. Dans les villes antiques, comme dans la plupart de celles ele-
vees pendant le moyen age, et comme aujourd'hui encore, le chäteau,
castellum 1, etait bäti non-seulement sur le point le plus elctfe, mais encore
touchait toujours ä une partie de l'enceinte, afin de menager a la garni-
son les moyens de recevoir des secours du dehors si la ville etait prise.
Les entrees du chäteau etaient protegees par des ouvrages avances qui
s'etendaient souvent assez loin dans la Campagne, de facon a laisser entre
les premieres barrieres et les murs du chateau un espace libre, sorte
de place d'armes qui permettait 51 un corps de troupes de camperen
dehors des enceintes fixes et de soutenir les premieres attaques. Ces re-
Lranchements avances etaient generalement eleves en demi-cercle, com-
Capdhol, capital, en langue 11'00-