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ordinaires (les camps romains; il est vrai que cette fortification ne sau_
rait etre antcricure au me siecle l. Quant au mode adopte par les R0-
mains dans la construction de leurs fortifications de villes, il consistait
en deux forts parements de maconnerie separes par un intervalle de
vingt pieds; le milieu etait rempli de terre provenant des fosses et de
blocaille bien ilonnees, et formant un chemin de ronde lefferenient in-
y a
clme du cote de la ville pour 1 ecoulement des eaux; la paroi exterieure,
selevant au-dessus du clie- 5
min de ronde, etait epaisse
et percee de creneaux;
celle interieure etait peu j I? L
elevee au-clessus du sol de V
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la Place, de maniere ä ren- X f") f,
dre Faccbs des remparts f?"
facile au moyen (Femmar- 1' ff
h 2 y J,
c enients (lig. 5) . .1
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deLrFOfJlIICTEIGEÄU Naiboonnais w I un,
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si grand roledansfhistoire 3L x
de cette ville depuis la
domination edes Visigotlis
Jusqu au xvi siecle parait ä gf-"f-w peut,
avoir cite construit d'apres wwlwwrmxglläs
ces donneras antiques. Il se composait a de deux grosses tours, l'une au
i: älllfil, lllautre au septeiitrion, baties de terre culte et de cailloux avec
(K e a aux, le tout entoure de grandes pierres sans mortier, mais cram-
" POÜPÜFS-HVE; C1618 laänets de fe; scellees de plomb. Le chätcau etait eleve
e sur ia erre e p us e rente rasses ayant vers le midi deux
A 1 portails de
a (siuitc, dpux äoutes de pierres de taille jusqu'au sommet; il y en avait
eux au res e suite au septentrion et sur la place du Salin. Par le der-
u nier de ces portails, on entrait dans la ville, dont le terrain a ete hausse
a de plus de douze pieds. On voyait une tour carree entre ces deux tours
((1)11 plates-foriniä elle defense, car elles etaient terrassees et remplies de
u erre, suivan -ui aume de Puylaurens puis d M
que Simon e ontfort
a en lit enlever toutes les terres qui süälevaient jusqu'au comble 3. l)
L'enceinte visigothe dela cite de Carcassonne nous a conserve des dis-
positions analogues et qui rappellent celles decrites par Vegece. Le s01
de la ville est beaucoup plus eleve que celui du dehors et presque au
niveau des chemins de ronde. Les courtines, fort epaisses, sont comp0_
sees de deux parements de petit appareil cubique, avec assises alternees
de brique ; le milieu est rempli non de terre, mais de blocage Inaggnnä
ä la chaux. Les tours skilevaient au-dessus des courtines, et leur com_
munication avec celles-ci pouvait etre coupee, de maniere fi faire de
I ,
2 Xey: Hzsl. de Zarchzt. en iielgzque, pai A. G. B. Schayes, t. I, p. 203 (gamelles)
a Aegcce, lib. III, cap. ni, tit. : Qucnmdnzorliznz muris terra jungalur egesfa.
mzales de la ville de Toulouse. Paris, 1771, t. l, p. 1136.