Volltext: [Abaque-Aronde] (T. 1)

[ ARCHITECTURE ]  31h  
La villa merovingienne est donc la transition entre la villa romaine et te 
mouastere de Pepoque carlovingieune (voy. ARCHITECTURE : ÄRClIlTliCTUltLi- 
MONASTIQUE). 
Apres Charlemagzie, la fcodalite ehangeabientot la villa seigneuriale en- 
chatean fort. Les monasteres seuls conserverent la tradition romaine. 
Quantaux villes, elles ne commencerenta elever des (Sdifices civils qu'apres 
le grand mouvement des communes des x10 et XIIE sieclcs. Il secoulzt meme 
un laps de temps considerable avant que les nouvelles communes aient pu 
acquerir une prepondcrance assez grande, etablir une organisation assez, 
gomplete, pour songer a batir des hotels de ville, des halles, des bourses ou 
des marches. En effet, dans l'histoire de ces communes, passablement 
connue aujourd'hui, grace aux travaux de M. Augustin Tfhierry, il n'est pas 
question de fondation (Yedifices de quelque importance. Les bourgeois 
affranchis flcVezelay construisentdes maisons fortifiees, mais ne paraissent 
pas songer a etablir dans leur cite la eurie romaine, Fhotel de ville du 
moyen age. u Les habitants des villes, que ce mouvement politique avait 
u gagnes, se reunissaieut dans la grande eglise ou sur la place du marche, 
u et la ils pretaient, sur les choses saintes, le serment de se soutenir les uns 
u les autres, de ne point permettre que qui que ce fut fit tort a l'un d'entre 
u rux ou le traitat desormziis en serf. Tous ceux qui setaient lies de cette 
u maniere prenaient des lors le nom de communions ou de juräs, et, pour 
u eux, ces titres nouveaux comprenaient les idees de devoir, de fidelile 
a et de devouement reciproqnes, exprimes, dans fantiquite, par le mot 
a de citoyen  Charges de la tache penible d'etre sans cesse a la tete du 
a peuple dans la lutte qu'il entreprenait contre ses anciens seigneurs, les 
a nouveaux magistrats n (consuls dans les villes du Midi, j'avais ou cfclze- 
mzs dans celles du Nord)  avaient mission d'assembler les bourgeois 
u au son de la cloche, et de les conduire en armes sous la banniere de la 
(1 commune. Dans ce passage de l'ancienne civilisation abatardie a une em- 
a lisation neuve etoriginale, les restes des vieux monuments dela splendeur 
a romaine servirent quelquefois de materiaux pour la construction des 
a murailles et des tours qui devaient garantir les villes libres contre l'hos- 
a tilite des chateaux. On peut voir encore, dans les murs d'Arles, un grand 
a nombre de pierres couvertes de sculptures provenant de la demolition 
 theatre magnifique, mais devenu inutile par le changement des 
a mozurs et l'interruption des souvenirs. n Ainsha l'origine de ces grandes 
luttes, c'est Fäglise qui sert de lieu de reunion, et le premier acte de 
pouvoir est toujours Ferection des murailles destinees a proteger les 
lihcrtes conquises. Lorsque les habitants de Reims s'erigerent en com- 
mune, vers 1138, le grand conseil des laourgeois sassemblait dans Fegliso 
Saint-Symphorien, et la cloche de la tour de cette eglise SGPVIIiL de beffroi 
communal. a D'autres villes offraient, a la meme epoque, VGXCHIDlO-de cet 
a usage introduit par la necessite, faute de locaux assez vastes pour meure 
Lettres sur Fhist. de France, par Aug. Thierry, 1842, lettre xm.
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.