iCIIITECTE
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u runcc. Au bout estoit le grand parc, foizonnant en toute snulragine.
a Entre les tierces tours estoyent les butes pour Parquebuse, l'aie et
a Parbaleste. Les offices hors la tour Hesperie, a simple estaige. Ijesruryww
a au dela des offices. La faulconnerie au devant (Ficelles, gouvernee par
uasturciers bien expers en l'art. Et estoit annuellement fournie par
a Cantliens, Venitiens et. Sarmates, de toutes sortes (Yoyseaulx paragoils,
a aigles, gerfaulx, autours, sacres, laniers, faulcons, esparviers, esmeril-
a Ions et aultres, tant bien faiclz et domesticquez, que, partans du chas-
u teau pour siesbatre es champs, prenoient tout ce que rencontroicutf
u La venerie estoit ung peu plus loing, tyrant vers le parc...
a Toutes les salles, chambres et cabinets, cstoient tapissez en diverses
a sortes, Selon les saisons de Fannee. Tout le pave estoit couvert de dra p
a verd. Les lictz estoient de broderie...
a En chascune arriere-chambre estoit ung mirouer de christallin eu-
u chasse en or fin, autour garny de perles, et estoit de telle grandeur
a qu'il povoit vieritaiblement reprcsenter toute la personne... n
La regle des Thclemites se bornait a cette clause :
u Fay ce que vouldras, parce (11100), ajoute Itabelais, gens liheres,
u bien nayz, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont
u par nature ung instinct et. aiguillon qui tousjours les poulse a faiclz
u vertueux, et retire de vice, lequel ilz nommoient honneur... Iceulx.
u quand par vile subjection et contraincte sont deprinlez et asserviz,
udetournent la noble affection par laquelle ä vertuz franchement ten-
(a doient, a deposer et enfraiutlre ce joug de servitude. Car nous entre-
'41 prenons tousjeurs choses defendues, et convoilons ce que nous est
u tlenie... Tant noblemexit estoient apprins qu'il n'estoit entre eux celluy
u ne celle qui ne sceust lire, escripre, chanter, jouer d'instrumens har-
a monieux, parler de cinq a six languaiges, et en iceulx composer tant en
a carme qu'en oraison soluemn Toutes les illusions des premiers ino-
ments de la renaissance sont contenues dans ce peu de mots; il fallait
admettre que la societe en Occident n'etait composee que de gens bien
nes, instruits et cpoulsez par nature ä faictz vertueux n. Les ordres mo-
nastiques, maigre les critiques trop justifiees dont ils etaient l'objet
depuis longtemps, malgre leur inutilite des le X1110 siecle, avaient jete
de profondes racines dans les couches inferieures de la societe. 115 le
prouverent cruellement a la fin du XVIe siecle.
Nous avons du, dans cet article deja bien long, nous occuper seule-
ment des dispositions generales des monasteres; nous renvoyons nos
lecteurs, pour Fetude des differents services et batiments qui les compo-
saient, aux mots : ARCHITECTURE RELIGIEUSE, Eemsn, CLÜITRE, PORC-Hi,
ltrirncrolnc, ÜUISINE, DonTom, GnANep, Peurs, CLOCHER, SALLE, Tour,
TOURELLE, CLOTUIlE, etc., etc.
Ancurrncrunc CIVILE. Il n'existe plus aujourd'hui, en FPHÜCC, que 110
bien rares debris des edifiees civils anterieurs au xm" siecle. Les habita-
tions dcs nouveaux dominateurs des Gaules ressemblaient fort, jusque.