3 [ ABAT-SONS ]
chapelles laterales de 1a cathedfale de Paris), de 1230 a 1250, les abaques
sont circulaires (fig. 5).
"Vers la [in du X1112" siecle les abaques diminuent peu 51 peu d'impor-
tance; ils deviennent bas, maigres, peu saillants pendant le xivesibcle
(Hg. 6), et disparaissent presque entierernent pendant le xve (fig. 7). Plllb.
sous l'influence de l'architecture antique, les abaques reprennent de Piml
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P0Fff1nce au commencement du XVIE sieele (voy. CHAPITEAU). Pendant la
Däriode romane et la premiere moitie du XIIIÜ siecle, les abaques ne font
P118 partie du chapiteau; ils sont pris dans une autre assise de pierre ; ils
Fümplissent reellement la fonction d'une tablette servant de support et de
POHÜ diäppui aux sommiers des arcs. Depuis le milieu du xiiie sieele jus-
flll a la renaissance, en perdant de leur importance comme moulure, les
abaques sont, le plus souvent, pris dans l'assise du chapiteau ; quelquefois
müme les feuillages qui decoreiit le chapiteau viennent mordre sur les
membres inferiours de leurs profils. Au xve sieele, les ornements enve-
10Dpent la moulure de l'abaque, qui se cache sous cet exees de vegrfstation.
L? rapport entre la hauteur du profil de l'abaque et le chapiteau, entre la
saillie et le galbe de ses moulures et la disposition des feuillages ou orne-
ments, est fort important a observer; car ces rapports et le earactere (le
C08 moulures se modiiient, non-seulement suivant les progres de l'archi-
äge, mais aussi selon la Place (IWOÜCÜPÜÜÜ les ÜhÜPl;
, bIOClC principalement, les abaques sont plus Ou IHOIHJ
epais, et leurs profils sont plus ou moins compliques, suivant que les
Chapiteaux sont places plus ou moins pres du sol. Dans les parties elevees
des edifices, les abaques sont tres-epais, largement profiles, tandis que
dans les parties basses ils sont plus minces et finement moulures.
ABAT-SONS, s. m. C'est 1e nom qu'on donne aux lames de bois, re-
äiälfääftes de plomb ou (Yardoises, qui sont attachäes aux charpentes des
vers lgssgouä les, garanlxr de la pluie, et pour renwjoycr le, son des cloche?
ä (ramir 1 he n eut g,uere que pendant le x11? sxenle qu on a comfnencc
ebm 6;? offrons d abat-sons. J usqu alors le? banco clos clochers etzucnt
p es et etfoltes; les beffrois restaient exposesaltur hbre. On ne trouve