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celles de Bourges, mais plus adroitement combinees; ici les chapelles sont
grar des, profondes, etlaissent encore entre elles cependant des espaces 1i_
bres pour ouvrir des fenetres destinccs äeclairerle double bas cote. Comme
äBourges, ces deux collateraux sont inegaux cn hauteur,et le second, plus
bas,estsurmonte d'un triforium et de fenetres eclairant lc premier bas cote.
A dater de 1220 ä 1'230, il est rare de voir les sanctuaires des Cathe-
drales entoures de doubles collaterziux : on se contente d'un bas cote
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simple, et les chapelles rayonnantes prennent plus d'importance. Dans les
eglises ogivales primitives, comme la cathedrale de Rouen, par exemple,
dont les sanctuaires ne possedent qu'un seul collateral, les chapelles ne
sont qu'en nombre restreint, de maniere a permettre entre elles Youvep.
ture de jours directs dans le bas cote (fig. 60 l). Nous voyons ici des voüteg
1 Nous donnons le plan de ce chfeur avec la chapelle de la Vierge construite au
xrva siäcle, sur l'emplacement d'une chapelle de chevet semblable aux deux autres qui
existent encore, mans un peu plus grande-