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Il est certain que les elfets qui se manifesterent dans la nef de Vezelay 
durent surprendre les constructeurs, qui croyaient avoir pare ällecartc- 
ment des grandes voütcs d'arete, non-seulement par Yetablissement des 
contre-forts exterieurs, mais bien plus sürement encore par la pose de 
tirants de fer qui venaient s'accrocher au- dessus des chapiteaux, '21 la nais- 
sance des arcs-doubleaux, a de forts gonds chevilles sur des longrines de 
bois placees en long dans Yepaisseur des murs (voy. CHAiNAGE, CONSTRUCTION, 
TIRANT). Ces tirants, qui remplissaient la fonction d'une corde a la base de 
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farc-doubleau, casserent ou briserent leurs gonds; car, ä cette epoque, les 
fors d'une grande longueur devaient etre fort inegaux et mal forges. Mais 
cette experience ne fut point perdue. Dans cette meme eglise de Vezelay, 
vers 1130, on baltit un porche ferme, veritable narthex ou antäglise, con- 
farniement a l'usage alors adopte par la regle de Cluny (voy. ARCHITECTURE 
MONASTIQUE, PORCHE, fig. 3 et li); et ce porche, dans lequel les arcs-dou- 
hleaux adoptent la courbe en tiers-point, presentc des voütes d'arete avec 
et sans arcs ogives, construites tries-habilement, et savamment contre- 
hutees par les voütes dlarete rampantes des galeries superieures, ainsi que. 
l'indique la coupe transversale de ce porche (Hg. 22). Mais ici, comme dans 
les eglises dlfäuvergne, la nef principale ne reqoit pas de jours directs. Pour 
trouver ces jours, il eüt fallu (alever la voüte centralejusqifziu point A; 
alors des fenetres auraient pü etre percees au-dessus du comble du trifo- 
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