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des profils, Yätroitesse des entre-colonnements et les robustes saillies
des bancs, une certaine soliditä (YZISPÜÜ necefsalfe ä lfl base d'un m0_
nument Les bas cüuäs de la cathädrale de Reims, quoique pourvus de
ces larges bancs avec marche en avant, IfOHtJZIITIEIIS ou, ou sont däpouilläs
de 18m apcature; aussi est-on choquä de 1a nuditä de ces murs de pierre
sans les appuis des fenätres, nuditä qui contraste avec la rlchesse si sage
de tout Pintärieur de Ycädiiice. Pour nous, il n'est pas douteux que les
bas cotes de la cathedrale de Reims ont du etre ou ont ete garnis d'ar-
Catures comme Fetaient autrefois ceux de la nef de Yäglise abbatiale
de Saint-Denis, les parties inferieures de ces deux nefs ayant les plus-
grands rapports. Nous donnons ici (fig. 9) Parcature basse de lanei de
Yeglise de Saint-Denisgeplacee en partie, et dont tous les debris existaient
encore dans les magasins de cet edifice. Disons, en passant, que c'est
avec quelques fragments de cette arcature que le tombeau CTHfÜOTSB Ct
d'Abailard, ZlÜjOLIITYhUl depose au Pere-Lachaise, a ete compose par
M. Lenoir, dans le rnusee des Petits-Augustins.
Il ne faudrait pas croire que les areatures ont suivi rIÄÜÜVGÜSÜmGHÜ 13
voie que nous venons de tracer pour atteindre leur developpement. Avant
d'arriver ä l'adoption de la courbe en tiers-point, on rencontre des
tätonnements, car c'est particulierement Pendant les PÜIÜÜÜÜS de
transition que les exceptions se multiplient. Nous en donnerons une
qui date des premieres annees du xme siecle, et qui peut Compter parmi