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les archivoltes et les arcs ogives. Au-dessus des arcs-boutants les contre-
forts sont rendus plus stables Paf des Pinflcles, et 195 0010111168 elles-memes
.5011L chargees et roidies par les pyramiclions qui les surmontant. Il est
aise de comprendre, en exammant le plan A, comment les deux voütes
du porche, qui reposent d'un cote sur le mur du transsept, et de l'autre
-sur les trois colonnes C, D, E, ne peuvent se maintenir sur des points
d'appui aussi greles qu'au moyen de la butce des trois arcs-boutants
0111136, EH, reportant les resultantes de leurs poussees sur les trois
contre-forts I, K, L. L'espace MGDEN est seul couvert, et forme comme
un grand dais suspendu sur de freles _
colonnes. Cette elcgante construction ff 10 13' 3
n'a eprouve ni, mouvement ni dever- s 9
extreme legerete, x I (i?
et quo1qu'elle ait ete laissee dans les N
plus mauvaises conditions depuis
longtemps (voy. Peneun). "T fLÄj;
On aura pu observer, d'apres tous
les exemples que nous avons donnes, Xi i K
vqueles arcs-boutants ne commencent
a etre chanfreines ou ornes de mou- u
lures qu'a partir de la deuxieme moi- l u i
tie du X111" siecle. En general, les M
prolils des arcs-boutants sont tou-
jours plus simples que ceux des' 1 lf i W;
arcs-doubleaux; il est evident qu'on f f;
craignait d'aifaiblir les arcs-boutants l" X 1
exposes aux intemperies par des evi- Jjj
dements de moulures, et qu'en se a
laissant entrainer a les tailler sur un
profil, on obeissait au desir de ne u
point faire contraster ces arcs d'une ' lfj :
manicre desagreable avec la richesse
des ai-ehivfoltes des fenetres et la pro- NÜI i Üäl
fusion de moulures qui couvraient
tous les membres de l'architecture
des la fin du X1119 siecle. Cependant les moulures qui sont proülees a
l'intrados des arcs-boutants sont toujours plus simples et conservent
une plus grande apparence de force que celles appliquees aux archivoltes
et aux arcs des voütes.
Lorsque la lin du x11" siecle et au commencement du XIIIB on adopta
le systeme des arcs-boutants pour les grandes voütes portees sur des piles
isolees, on ne songea d'abord qu'a contre-buter les poussees des voütes
des nefs et des choeurs. Les voütes des transsepts, se retournant a angle
droit, n'etaient contre-butees que par des contre-forts peu saillants, On
se fiait sur le peu de longueur des grgisillons, composes de deux ou trois
1. M