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Les constructeurs arrivent äcalculer exactement le poids qu'il faut donner
aux aqucducs ä jour pour ernpeoher le soulevement de l'arc. Le caniveau
qui couronne l'aqueduc devient un etai par la force qu'on lui donne
aussi bien que par la maniere dont il est appareille.
Cmme il arrive toujours lorsqu'un systeme adopte est pousse 51 ses
dernieres limites, on finit par perdre la trace du principe qui l'a deve-
loppe. A la ün du xve siecle et pendant le XVIe, les architectes pretendirent
si bien arneliorer la construction des arcs-boutants, qu'ils oublierent les
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conditions premieres de leur stabilite et de leur resistance. Au lieu de
les former d'un simple arc de cercle venant franchement contre-buter
les poussees, soit par lui-meme, soit par sa combinaison avec une con-
struction rigide servant (Yetai, ils leur donnerent des courbes composees,
les faisant porter sur les piles des nefs en meme temps qu'ils maintenaient
Yeeartement des voütes. Ils ne tenaient plus compte ainsi de cette con-
dition essentielle du glissement des tetes d'arcs, dont nous avons explique
plus haut Putilite ; ils tendaient a pousser les piles en dedans, au-dessous et.
en sens inverse de la poussee des voütes. Nous donnons ici (fig. 69) un des
arcs-boutants de la nef de Peglise Saint-Wulfrand d'Ahbeville, construit