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infiltrations au droit des reins des voütes. La poussee de ces ares-boutants
superieurs, agissant 21 1a tete des murs, pouvait causer des desordres
dans la construction. On remplaca donc, vers la fin du XIIIÜ siecle, les
arcs-boutants superieurs par une construction ä claire-voie, veritahie
aqueduc incline qui etresillonnait les tetes des murs, mais d'une faeon
passive et- sans pousser. C'est ainsi que furent construits les arcs-boutants
du chmur de la cathedrale d'Amiens, eleves vers 1260 (fig. 62). Cette
premiere tentative ne fut pas heureuse. Les arcs-boutants, trop peu
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charges par ces aqueducs ä. jour, purent se maintenir dans le rond-point,
121 0h ils n'avaient ä contre-huter que la poussee d'une seule nervure dc
1a voüte; mais, dans 1a parme Piifillläle du choeur, la ou il fallait resister
a la poussee combinee des arcs-doubleaux et des arcs ogives, les arcs-
boutants se souleverent, et au xve siccle on dut bander, en contre-bas
des arcs primitifs, de nouveaux arcs d'un plus grand rayon, pour neu-
traliser l'effet produit parla poussee des grandes voütes. Cette experienec
profita aux constructeurs des XIVe et xve siecles, qui COmbiHäFBHÜ des 10rs
les aquedues surmontant les arcs-boutants, de faqon a eviter ce relifvcment
dangereux. Toutgfgis ce systeme d'aqueducs appartient particuliercment
aux ägliges de Picafdie, de Champagne et du Nord, et on le voit rarement
employä avant 1e Xvf siecle dans les monuments de Ylle-de-France, de
la Bourgogne et du Nord-Ouest.
Voici comment, au xve siecle, l'architecte qui reedifia en grande partie