(les chanoines qui, lorsqu'ils ne l'avaient pas sur 1a
tete, 1a portaient sur le bras droit, 1a, fourrure en
dehors.
La robe portee sous la tunique de lin faisait l'of-
fice de la. soutane; mais elle n'en avait encore ni la.
forme ni le nom. Elle detait pas ouverte sur le de-
vant et la couleur qu'elle devait avoir ne se trouvait
pas encore fixee; le bleu celeste, 1e violet, 1e rouge,
y furent 1e plus souvent employes.
Les tissus de {il transparent devinrent en usage
des le temps de Clmrles VII pour faire les aubes et
les surplis.
cosrmm bE COUR.
de la cour de Charles V.
Gcntilhomme
COSTUME ROYAL.
Petit bonnet a plis bouillonnes. Poux-point en etoffe
d'or lace par devant et par derriere, servant ä. re-
lier le haut-de-cliaxisses. Surcot ou corset-sangle aux
manches pendantes, que des mahoitres en largeur
font bouffer in Päpaule. Etroite ceinture ü. laquelle
pend une courte epäe non attachee au cäte gauche,
mais tombant exactement nu milieu du corps. La.
mnniere de porter cette arme etait une aifaire de
mode. Souliers ä, la poulaine.
NO g_
COSTUMES
CLASSES POPULAIRES.
Jean lI, dit lc Bon, roi de France de 1350 ä. 1364. Fi-
gure peinte autrefois sur une cloison de bois placäe
derriere l'autel de la chapelle Saint-Hippolyte, dans
Päglise de Saint-Denis.
Joueur de luth.
Costume que Philippe de Valais avait adopte pour lui
et les membres de sa famille : couronne d'or üexlrde-
lisee; sur un ample surcot, un manteau et une pele-
rine garnie de fourrure.
Ohristine de Pisan a cnracterise ce costume par 1a
double epithete de royal et pontifical.
Le manteau (Tecarlate et 1a robe vermeille (c'est-
it-dire de pourpre ardente) composerent la tenue des
anciens rois. C'est ainsi que se mit Charles V pour
recevoir l'empereur dlflllemagne lorsque celui-civiut
ä, Paris en 1378.La dalmatique et 1e manteau d'azur
fieurdelise, que l'imagerie ancienne et moderne out
reproduits de präference, n'ont jamais servi que
dans de rates occasions.
Dans l'habillement des classes peu aisces, la tiretaine
et la. futaine remplaqaient les lainages d'un prix
väleve. Les mzänestrels avaient 1e costume des gens du
peuple : la cotte, la, surcotte, le curapoue ou ample
camail tombant sur les opzmles et les chausses.
L'art de mcnestrellerie ctait exerce par des menues-
treuac, nwnestriers ou menestrels repartis en chanteurs,
musiciens et gens declamant les compositions des
trouveres en s'accompagnant de leurs instruments.
La nzäncstranzlia se composait de plusieurs mcnes-
trels qui sässociaient pour mettre leurs talents et
leurs profits en commun. Ces menestrandies pens-
traient partout; on les voyait aux noces, aux foires,
aux räunions, dans les rues et sur les places publi-
ques. Les jours de pluie, elles penetraient dans les
cabarets et les auberges, comme nous Papprennent
ces vers de Guillaume de Machaut :
COSTUME DE
VI LLE.
Orgues, vielles, micamon,
Rubbbc et psaltdrioxl,
Leuths, moraches et guitcrnes,
Dont on joue par les tavernes.
Le
duc
de
Cologne ; personnage
Charles V.
de
Päpoque
de
Chaperon dont la cornette est enrouläe autour du cou.
Robe en drap d'or et garnie de fourrure, laissant
apercevoir le collet rouge du surcot. Les manches de
cette robe sont ballonnäes parles mahoitres. Ceinture
ätroite. Souliers ä 1a poulaine. Voir le 110 6 de 1a
lalanche 1e Sifflet.
Le Ieuth ou luth ne diffärait de la. guiterne que
parce qu'il avait le fond de sa caisse convexe au lieu
de l'avoir plat.
ifhfizfwä
Joueur de dicorde.
Chapel ä bec. Cotte et surcot ä. manches ballonnd-cs.
Chausses. Souliers in. 1a poulaine.