Volltext: Planches et notices 201 - 300 (T. 4)

Savoie, prince dkllchaie et de Moree. Cette dame 
porte un mante! zfleomzeur fourre de vair. 
N" 8.  Costume du quatorzieme siecle. Figure dont 
l'attribution est incertaine. 
NO 9.  Aune, dauphine dlAuvergne, femme de Louis II, 
duc de Bourbon, qu'elle epousa en 1371; morte en 1416. 
NO 11.  Suivante de cette dauphine.  Toutes deux 
portent la. cotte hardie de la femme mariee, c'est- 
    
No 10.  Jeanne de Flandre,'epoi1se de J ean de Mont- 
fort, duc de Bretagne; dans le costume de son en- 
tree a Nantes, ucüte de son mari, en 1341.  
Des Fannec 1325, on avait vu Isabelle de France, 
reinedAngleterre, et soeur de Charles IV (le Bel), 
avec un bonnet en pain de sucre, duquel pendait un 
long voile. Ce bonnet haut et pointu, qui est le 
hennin, fut d'abord appele bonnet d la syrienne. On 
pense qu'il avait ete apporte de Syrie lors des croi- 
sades; les femmes druses du Liban, portent encore 
une haute corne (Torfevrerie, le temtour, qui se pose 
sur 1e haut du front et de la pointe de laquelle pend le 
voile epais et noir que ces femmes ne quittent jamais 
NO 12.  Heloise, morte en 1163.  Ce portrait n'est 
pas authentique, mais le costume merite l'attention. 
Il a ete dessine d'apres une etude signee Leveque , 
qui se trouve dans le 180 volume des Memoires de 
llkcademie des Inscriptions et Belles-lettres. C'est 
une etude faite a l'aide de bas-reliefs de Pepoque. 
Le sac suspendu a la ceinture, est l'escarcelle, escar 
dans le vieux langage, voulait dire avare. Ifaumo- 
niere, qui n'est pas l'escarcelle, se portait a la main. 
N" 18.  Yolande de Montaigu, seconde femme dfErard 
de Trainel; figure gravee sur sa tombe.  Manteau 
d'honneur double (Therinine. Voile en guimpe, qui 
nletait pas exclusivement a l'usage des veuves. 
N05 19 et 20.  Suivantes (Tlsabeau de Baviere, 1389 ; 
tirees d'un manuscrit de Froissart ou les deux sui- 
vantes portent la queue du manteau de la. reine.  
L'une de ces deux dames porte un hennin droit de 
moyenne grandeur, orne d'un voile empese formant 
ediüce.   
NO 21.  Isabeau de Baviere, mariee a Charles VI, roi 
de France en 1385. 
Cette princesse qui etait fort belle et dont Pentree 
a Paris fit grande sensation (elle avait alors quatorze 
ans), se prC-sentait coilfee de l'une de ces cornettes 
hautes qu'on appelait generalement hennins ; ils n'a- 
vaient pas tous la forme en pain de sucre. Le riche 
hennin fut un cornet revetu de drap d'or, de velours, 
de satin, de perles, surmonte de joyaux d'un siechap- 
pait un voile de mousseline loger-e; d'autres fois il 
avait la figure de cornes plus ou moins ouvertes, plus 
ou moins hautes, couvertes egalement d'un voile. 
Sous tous , les cheveux etaient entierement caches. 
Le hennin que porte Isabeau est un compromis du 
haut hennin en pointe et du hennin a doubles cornes 
qui tous deux etaient fort critiques a Pepoque. Le 
splendide costume de cette souveraine n'a. pas be- 
soin de commentaires; la coupe do ces habits est 
d'un goüt excellent. 
N") 22.  J acqueline de la. Grange, femme de Jean de 
Montagu, grand ministre de France sous Charles V1. 
 La coilfure de cette dame consiste en un bonnet 
sur lequel est dispose ce qu'on appelait Fescqjffion. 
(Yctaient des bourrelets de figures et de dimensions 
variees. Celui-ci est de moyenne grandeur, puisque 
Juvenal des Ursins, parlant des escol-Hons dans son 
Histoire de Charles VI, dit de cette coiüurc : a et 
(t avoient les dames et les damoyselles de chascun 
 ceste, deux grandes oreilles si larges, que quand elles 
(t voulaient passer par Phuis d'une chambre, il falloit 
 qu'elles se tournassent de coste, les baissassent, 
 ou elles n'cussent pu passer. J) La robe de Jac- 
queline de la Grange est blasonnee de ses armes et de 
celles de son mari. 
NU 23.  Dame de la famille des Ursins, fille de Jean- 
Juvenal et de Michelle de Vitry.  Sa. coüfure est 
un grand escotlion ou un hennin a cornes. On le 
voit ici comme a l'exemple precedent, ces cornes 
ctaient plus ou moins richement ornees de bro- 
deries, de passementeries, de pierres et de perles; 
la gaze ou une etoife tres legere et transparente 
en adoucissait Peclat. Ordinairement le surcot n'a- 
vait pas de manches, et les bras passaient par ses 
ouvertures; celui de cette dame a des manches qui 
recouvrent entierement le bras. 
N" 24.  Euriant, femme du comte de Nevers.  
Üest vers 1420-1430 que le hennin, qui s'allonge 
encore, est recouvert par 1e long voile que l'on voit 
ici. 
Documents provenant du portqfeuille de Gaignäres; Cab. des Estampes, Bibliotlufque vzatirmale. 
V oir pour le texte : Jlfozzzjfaucon, Monumentsje 1a, monarchie frangaise.  Viollet-Ze-Duc, Dictionnaire 
du Mobilier.  Les Femmes cülizbres, par La, Aläsangäre, 
raisonnä
	        
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