ä
EUROPE
MOYEN
AGE
T
XIIIB
SIEOLE.
COSTUMES
MILITAIRES.
Nota. Le complement des fragjmenis de peinture qui revnplfisseizt cette page se fTOZMJG ä la
planche ayant pour signe olistiizctif l'Arrosoir; ce sont les n" 1, 2, 3, 4, 5. Nous avons pense
qu'il y avait avantage ä faire une description commune de ces fragments de mäme origine. Les
exemples cites de la planche l'Arrosoir, donnee dans noire premiere livraison, sont desiqnäs par
les chiffres simples, 1, 2, 3, 4, 5; ceux de la planche pressante, par les n" precäoläs d'un zero,
Des la ün du XIIe siecle, on s'est applique a tout disposer pour rendre l'action du cava-
lier plus ecrasante qu'elle ne l'avait encore ete. Le choc de la lance devint terrible, lorsqu'e-
branle pour la charge, droit sur la selle elevee, en avant sur le garot du cheval de grande
taille, le chevalier apparut ramasse sous l'eau recluit, l'arme au poing fixee horizontale-
ment sous Paisselle, en arret assure, comme un belier.
L'aspect de l'homme d'armes ajoutait encore a Pepouvante du danger reel. Outre l'at-
titude du cavalier debout sur les etriers, le grand heaume depassant de beaucoup le sommet
de la tete, avec Paigrette des batailles en forme dleventail, donnait a l'homme des propor-
tions fantastiques. Ce-pot de fer, large a la base, contenant le cou jusqu'a la racine, et
dont 1a face n'offrait, a la place du visage, qu'un cone droit ou legerement deprime pour les
vues etait tout ä. fait etrange; Papparition en etait comme surnaturelle.
La. singularitä de cet aspect n'avait point ätä recherchäe; les modifications du costume
militaire ätaient dictäes par les mccomptes de Pexpärience : ainsi, au nasal normand, dä-