HAUBERT
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Un passait le hauberl. par le haut du corps, 1301111116 une chemise, et
il Ülillt muni d'un capuchon qui tombait sur les epaules ou que l'on
mettait sous le heaume.
Les maillons des plus anciens hauberts sont larges (1 centimetre
environ de diametre) et faits de fils d'acier assez gros (2 millimetres
environ). Ces maillons sont rives et sondes a cliaud (fig. il), l'un
des bouts passant dans un oeil (voy. en A).
Le hauberl. treslie, ou jazerant, est le haubcrl de mailles. ljepi-
thele de blanc donnee si souvent au hauberl, indique qu'il elail
soigneusement. poli et brillait au soleil. Plus lard, pour designer
une armure de plates dlacier simplement polie, on disait : un liar-
nois blanc.
Par-dessus le haubert on endossait dejii pendant le xnc siecle la
cotte d'armes, faite d'etoffe de lin ou de soie (voy. COTTE), qui em-
pechait les rayons du soleil de chauffer ce vetement et le preservait
de la rouille. Seul le capuchon du haubert etail; double de soie, mais
le haubert etait invariablement pose sur le gambison (voy. GAM-
BISON). On le portail habituellement sans ceinture. Le baudrier de
Pepee en tenait lieu. Dans l'arlicleAm1URE 1, nous avons montre des
hommes d'armes vetus du longhaubert de mailles. Les plus anciens,
ceux de 1160 environ, sont d'une piece, comme un large fourreau,
ne dessinant ni la taille, ni les hanches. Vers 1200, la fabrication
du haubcrl; est deja perfcctionnee; ce vetemenl, s'ajuste mieux au
Figures 8 et 9.