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de soie, avec quelques pattes laterales b, roides, autour desquelles
slcnroulait une. torsade de soie ou d'or.
Les pattes sont munies, pres de leur extre1nite,cl'une petite plaque
de metal. Le manchon etait assez elastique pour s'ouvrir atin de
laisser passer la queue de la bote. La pression qulil exergait sur les
erins et la torsade Pempecliaient de glisser. Quelquefois ces garni-
tures de queue etaient ornees de pierreries. En flllelnagne, vers les
dernieres annees du xvc sieele, on alla jusqulä armer de plates arti-
culees les jambes du cheval Il est ä croire que ce ne fut Li qu'une
fantaisie (Tarmurier, qui ne pouvait avoir rien de pratique.
HAUBERT, s. m. (osberc, leauberc, lzaubergeofz).
mailles 51 manches ct habituellement. 51 capuchon. Il
(lu hnubert (lbs le X118 siäcle :
Tunique de.
est question
Paien s'aduhent des osbercs sarazineis 2.
blanc osberc dum la muilc est menue 3.
a Frangeis descendent, si adubcnt lor cors
a D'osbercs e de helmes et d'espäes ä or;
a Escuz unl gens ct espiez granz c forz
c: E gunfanuns blancs c swzrmeilz et blois
zslut sun blanc osberc saHrct 5.
Ilaubert safrä, cfest-äs-dire orne (Porfrois, d'ornen1enl.s (Perfe-
vrerie.
Les tuniques faites de maillons datent de Fantiquite, puisqu'on
en voit ügurees sur les lrophees du soubassement de la colonne
'l'rajane. Il est a ÜPOlPP que l'Orient fournissait alors ces habille-
ments defensifs; mais, en Occident, on ne les trouve guere reprfä-
sentes sur les monuments avant les premieres croisades. A dater
de cette epoque, le liaubert de mailles est au contraire le veternent le
plus important, du chevalier. On le porta d'abord long de jupe, afin
de bien couvrir les jambes du cavalier. Cette jupe etait fendue par
(levant. et par derriere, ct tombait ainsi des deux cotes des areons.
1 Peinture de 11180, dans l'arsenal de Vienne, repräsentant maitre Albrecht, armurier
de l'archiduc Iilaximilien.
2 La Chanson de Roland, st. LXXVII.
3 Ibz'd., st. on.
4 Ibirih, st. cxxxiv.
5 Ibid., st. CLXXIX.